Discussion:Spectre d’attirance
Je trouve d’une part que le terme de « spectre » est très mal choisi, et d’autre part que cette notion est assez primaire : que devient la courbe de Gauss de cette « analyse spectrale » si, pour le pic (mettons qu’il soit obtenu pour l’âge de 12 ans) on module avec des obèses, des laiderons ? (Car on peut être très laid à 12 ans. Et puis Justin Bieber qui a 17 ans, perturbe manifestement cette courbe chez des individus persuadés qu’ils avaient dans leur « spectre » une extinction de désir au-delà du 14 porté sur l’axe des abscisses.) Je sais bien que l'article essaie de tenir compte de cela, mais cela n'empêche pas qu'il tente de donner un caractère important à ce qui n'en a pas, le plus fréquemment, et de faire d'une réalité floue une vérité établie. J'aimerais bien qu'on me cite un seul exemple connu de quelqu'un capable d'être attiré aussi bien par un vieillard de 80 ans que par un enfant de 6 ans, comme le prétend l'article pour justifier la loi qu'il cherche à généraliser.
Le terme « spectre » qui est utilisé en physique suggère quelque chose de précis, de rigoureux. Or, la « gamme d’âge » ou la « palette d’âge » de nos attirances ne relève pas de la physique quantique, mais de la psychologie. C’est donc quelque chose d’extrêmement modulable, de très flou, avec des exceptions fréquentes. Je préfère de beaucoup les "classes" établies par Magnus Hirschfeld par exemple. Cela me semble déjà assez étroit.
Il se trouve qu’une discussion sur LG a un rapport avec cet article : la gamme d’âge qui attirait Gide. Il ne faut pas oublier qu’il avait déclaré « vieux barbon » un garçon de 14 ans, ce qui ne l’a pas empêché d’aimer un super-vieux : Marc Allégret. (Pour simplifier, j'oublie Henri Ghéon !)--Skanda 22 mai 2011 à 18:19 (GMT)