Le Maroc inconnu (extraits) – II-07 Lékhmas
Extraits du second tome du Maroc inconnu d’Auguste Mouliéras : Exploration des Djebala (Maroc septentrional), « Tribu de Lékhmas ».
Extrait précédent
الاخمـاس (les cinquièmes) (A)[1] (1)
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[…]
Leur utilisation comme Missionnaires de la Civilisation
[…]
Lékhmas est certainement la tribu djebalienne où les études coraniques et juridiques sont le plus en honneur. Les trois quarts des habitants savent lire et écrire. Les ignorants sont la minorité. Se sachant méprisés, ils font bande à part, ne vont à la mosquée qu’au moment des prières, tandis que l’orgueilleux t’aleb y trône, y passe des journées entières. La maison de Dieu est à lui et aux vieux étudiants. Ceux-ci, quel que soit leur âge, ne peuvent plus se priver d’aller bavarder et s’étendre, pendant de longues heures, sur les nattes du saint lieu. Dans toute la province des Djebala, les vacances (el-âouachir) ont lieu trois fois par an, durent vingt jours, 10 jours avant et 10 jours après les fêtes musulmanes suivantes : El-Îd Eç-Cer’ir, El-Îd el-Kebir, El-Mouloud (2). Les grands élèves en profitent pour faire des quêtes dans les villages de leur tribu ou des tribus voisines. (Voyez page 78.) À leur retour, ils donnent des festins pantagruéliques, d’où les ignorants sont sévèrement exclus. Les petits écoliers, les bambins de 7 à 14 ans, se contentent de mendier dans leur propre village, sans jamais en sortir. Les œufs, les poules, les quelques centimes qu’ils ramassent, leur servent à s’offrir, entre eux seulement, d’excellentes petites dînettes.
En dépit de leur incontestable culture intellectuelle, les indigènes de Lékhmas sont redoutés de leurs voisins à cause de leur caractère violent, rusé, et un peu enclin à la facétie. Ils sont englobés dans le fameux proverbe djebalien :
— Que Dieu me préserve de ces trois sortes de gens :
— Le Khomsi (de Lékhmas), le Slasi, (de Slès) et le Messari (des Beni-Messara) !
Mauvaises langues, fourbes, dépravés, les représentants de ces trois tribus ont une réputation détestable dans tout le Nord du Maroc. Moh’ammed allait apprendre à les connaître à ses dépens.
[…]
Sur toute la longue route qui sépare l’Ouad Ouarer’a d’Ech-Chaoun, Moh’ammed ben T’ayyéb n’avait pas vu l’ombre d’un juif. Il en concluait que les fils d’Israël sont apparemment dans l’impossibilité de trafiquer et de voyager dans les régions que nous venons de traverser à sa suite. Des R’mariens et des Zéroualiens, habitant Oran, m’affirment cependant que l’on voit parfois des israélites s’aventurant dans plusieurs tribus djebaliennes indépendantes, notamment dans les leurs. Le derviche a pu très bien ne pas en rencontrer un seul ni en entendre parler. Il était écrit, en revanche, qu’il en verrait beaucoup à Ech-Chaoun.
Une de ses premières préoccupations, en arrivant dans cette ville, fut de savoir où se trouvait le mellah’. Il le découvrit, un soir, en rôdant dans un quartier excentrique. Son attention fut d’abord éveillée par la vue d’une enceinte élevée, véritable rempart séparant le ghetto de la ville musulmane. Deux soldats marocains montaient la garde devant la double porte voûtée donnant accès dans la petite colonie juive. Le derviche fit la causette avec eux, eut l’air de les plaindre d’avoir à protéger, nuit et jour, des êtres si peu sympathiques.
— Ce qu’il y a de plus ennuyeux, gémit l’une des sentinelles, c’est d’être obligé de coucher tous les soirs dans l’une des cellules de la porte voûtée !
Il était plus de cinq heures. Moh’ammed, se sentant en appétit, s’engagea dans le mellah’. Les portiers lui conseillèrent de hâter son retour, le moment de la fermeture des portes n’étant pas éloigné.
— Je ne fais qu’entrer et sortir, déclara le vagabond. Je dis un mot à un juif de ma connaissance, un nommé Ihouda K’ouriat, et je reviens.
En disant ces mots, il entrait dans la première ruelle du mellah’. Dieu ! quelle puanteur ! Des détritus de toute sorte empoisonnaient l’air. Aucune ventilation n’est possible dans ces couloirs étranglés, d’une largeur de deux mètres au maximum. Le ghetto est encore plus sale que la ville mahométane, et ce n’est pas peu dire. Le fils de T’ayyéb, dont les narines étaient habituées à respirer des parfums ne rappelant en rien ceux d’Arabie, marchait sans faiblir dans l’atmosphère empestée, examinant à son aise le costume sombre, grossier des enfants d’Israël, leurs rouflaquettes longues d’un empan, leurs culottes et leurs babouches noires, leur mine rusée et humble en face des musulmans. Les juives, ne sortant presque jamais du mellah’, passant toute leur existence dans des taudis sans nom, ont le teint d’une pâleur de cire. Presque toutes sont grasses, avec des chairs flasques, des rotondités mouvantes, mal dissimulées sous de longs châles rouges, qui font ressortir plus vivement la blancheur maladive des mains et du visage. Des bambins couraient, à moitié nus, fuyant éperdus, quand le derviche, sans aucune méchante intention cependant, allait de leur côté. La terreur du musulman dépasse, chez ces malheureux, tout ce qu’on peut imaginer. Les deux soldats chérifiens, que vous avez vus à la porte du mellah’, sont de garde uniquement pour protéger la colonie israélite contre une crise de fanatisme, toujours à craindre chez les sectateurs du Prophète, principalement pendant le long mois du Ramadhan. Le paysan des campagnes environnantes ne se ferait pas faute non plus de venir piller de temps en temps le ghetto, si la crainte salutaire du gendarme maure ne lui inspirait quelque retenue.
Ce fut là, pour la première fois, que Moh’ammed eut l’idée de se faire passer pour juif ; c’était le seul moyen d’ailleurs d’obtenir quelque chose à manger afin de supprimer les tiraillements d’estomac et les bâillements qui commençaient à l’incommoder. La chose était d’autant plus facile, que le derviche, avec sa face régulière de Christ, son irréprochable profil de sémite, ressemble, à s’y méprendre, au plus authentique enfant de la Judée. Un autre fait, également connu de notre voyageur, devait singulièrement favoriser ses projets de métamorphose : On lui avait dit que de tout jeunes Israélites d’Ech-Chaoun sont volés quelquefois par les paysans musulmans des tribus voisines. Naturellement, ces infortunés sont obligés d’embrasser l’islamisme de gré ou de force. […]
Dans le mellah’, les portes des maisons restent ouvertes presque toute la journée. Les femmes vont et viennent les unes chez les autres, vaquent à leurs affaires, font la cuisine au milieu de la cour, en jetant souvent des regards sur les passants. Moh’ammed s’arrêta devant une habitation paraissant moins sale que les autres. Justement, des juives étaient accroupies par terre, devant des fourneaux allumés, surveillant le repas du soir, jacassant entre elles avec une loquacité extraordinaire. En mettant le pied sur le seuil de la porte, l’explorateur esquissa son sourire le plus niais. La main sur le cœur, estropiant l’arabe à la manière israélite, il avançait lentement, distribuant des salutations à droite et à gauche. Se présentant avec la plus grande humilité, comme il convient à un mendiant, il balbutiait :
— Cebah’ l-kheir âlitchoum. Kan chi khoubz naakoul ? Ana djiân.
— Salut à vous. Y a-t-il du pain à manger ? J’ai faim.
Elles demandèrent, sans s’effaroucher :
— Mn in entsiné ? (D’où es-tu ?)
— De Débdou, répondit Moh’ammed qui savait que les Israélites sont très nombreux dans cette localité.
Voyant qu’elles avaient affaire à un être inoffensif, elles le questionnèrent avec cette voix chantante, traînante et nasillarde des juives du Nord-Ouest de l’Afrique.
— Serais-tu juif, par hasard ?
— Oui, murmura le fripon.
[…]
Pendant deux jours entiers, les réjouissances culinaires, en l’honneur de la brebis égarée, se succédèrent sans interruption dans le mellah’. Tout Israël jubilait, était ravi d’arracher aux Mahométans une de leurs victimes. D’abord, il y avait eu un peu de surprise incrédule chez ceux qui n’avaient pas vu le derviche ; mais, dès qu’il se montrait, toute arrière-pensée s’évanouissait devant sa pâle, son expressive tête de Christ. Eux, les finauds, les rusés, les fourbes par excellence, avaient trouvé leur maître, un maître qui avait eu la gredinerie, rarissime chez les Musulmans, de se faire passer pour juif, dans le but d’étudier leurs mœurs, de vivre à leurs dépens. Ah ! il en apprit de belles pendant ces quelques jours de godaille : la réelle autorité des juives sur leurs maris, la dépravation générale, l’amour des garçons, l’inceste entre beaux-frères et belles-sœurs, le tempérament sensuel des hommes et des femmes, les soûleries nocturnes avec le mah’ya (eau-de-vie), les imprécations à l’adresse de Jésus et de Mahomet ! Sous peine de se trahir, l’explorateur faisait chorus avec eux, se demandant parfois si Dieu, un jour, ne lui demanderait pas compte de sa conduite.
[…]
[…]
Toujours en mouvement, le derviche continuait ses pérégrinations sans se laisser décourager par les misères et les dangers qui étaient la monnaie courante du genre de vie qu’il avait adopté. Afin de ne pas fatiguer inutilement et ceux qui ont la patience de me lire et moi-même, j’omets ses aventures ordinaires, me réservant toutefois le droit de raconter les plus typiques, celles qui font ressortir, en quelques lignes, le caractère, les mœurs des peuplades inconnues au milieu desquelles il allait et venait sans cesse.
J’avoue pourtant que des sentiments de dégoût et de pitié s’élèvent dans mon cœur quand je vois l’amas de turpitudes qu’il me faut livrer à la publicité. Ah ! comme je comprends maintenant l’écœurement des historiens-philosophes, fustigeant, de la pointe de leurs plumes vengeresses, certaines mœurs bibliques, toutes ces horreurs qui s’étalent dans un livre sacré, dans les Archives du petit peuple hébreu, pitoyables archives qui ont failli devenir celles de l’humanité ! Non, Sodome n’est pas morte. Sodome montre encore sous les cieux, dans la grande province des Djebala, le rut frénétique, les accouplements antinaturels de tout un peuple en délire. Relisez les chapitres xviii et xix de la Genèse, ayez le courage de parcourir l’histoire d’Onan, de Thamar, comparez les abominations charnelles de cette époque lointaine avec celles de nos modernes Djebaliens, et vous penserez :
— C’est toujours la même race, éprise des plus viles jouissances. C’est le sémite, c’est l’arabe, ayant apporté, dans les plis de son burnous, le vice monstrueux inoculé aux Berbères arabisés.
Les Berbères du Rif, des Braber, du Sous, tous les groupes de langue thamazir’th, restés jusqu’à présent à l’abri de l’infiltration sémitique, ont, il est vrai, des passions bestiales (3), mais leur corruption ne va pas jusqu’au dégoûtant amour socratique. Souhaitons qu’ils ne le connaissent jamais cet horrible amour, souhaitons aussi que les contrées marocaines contaminées connaissent bientôt le véritable, le seul amour, sain et fort, celui de la vaillante compagne de l’homme.
Il y a, à l’Ouest et non loin d’Ech-Chaoun, un village de trois cents feux connu sous la dénomination triviale d’Aserdoun (le mulet). Malheur à l’écolier étranger et imberbe qui y entre seul ! Il sera bientôt la proie des priapes du Club de la Gamelle. Les étudiants, ne fraternisant nullement avec les ignorants, entretiennent de leur côté, dans les cellules dépendantes de la Mosquée, de jeunes élèves bons à tout faire. Lettrés et illettrés se volent réciproquement leurs mignons, les nouveaux venus de préférence, ceux que les clercs âgés et barbus sont tenus d’avoir avec eux en pénétrant pour la première fois dans un village.
Quelles mœurs, grand Dieu ! Et pourquoi faut-il que le derviche, à côté de tant de qualités, ait eu, lui aussi, un penchant assez accusé pour le vice djebalien ? À toutes mes objections, à toutes mes nausées, il répondait invariablement :
— Sous peine d’être égorgé, il faut adopter au Maroc les coutumes des populations au milieu desquelles le hasard vous a jeté. Selon les circonstances, j’ai fumé du kif, j’ai eu des bardaches, je me suis fait juif, mendiant, j’ai vécu avec des voleurs et des courtisanes. Grâce à ce système, j’ai pu pénétrer partout et tout voir sans trop d’anicroches.
Et il ajoutait, en manière de conclusion :
— Nécessité n’a pas de loi !
Moralistes sévères, j’abandonne à vos justes foudres ce défaut de cuirasse du grand explorateur et je continue mon récit.
En arrivant à Aserd’oun, Moh’ammed n’avait pas dérogé à l’abominable coutume locale. Il avait avec lui un moutard de quinze ans, ramassé on ne sait où, et les deux compères avaient été naturellement bien accueillis par le maître d’école et toute la joyeuse bande des élèves. Le jour même de l’arrivée du fils de T’ayyéb, les voyous du bourg l’avaient vu, suivi de son éphèbe, entrer à la mosquée, s’y installer, en vue d’y passer la nuit, avec le jeune homme et un autre t’aleb barbu, originaire celui-là de R’mara.
À l’heure où tout le monde reposait, sept ou huit individus, clients habituels du Club de la Gamelle, firent irruption dans le temple, traînèrent dehors les trois clercs, en les menaçant de leur brûler la cervelle s’ils poussaient le moindre cri. Ils traversèrent en silence les rues désertes du village, les prisonniers devant, les truands derrière eux, les poussant avec les canons de leurs fusils. On fit halte dans un cimetière situé en pleine forêt. Là, on se sépara. Deux des malfaiteurs, saisissant le t’aleb r’marien, l’entraînèrent au fond d’un ravin où ils lui coupèrent la tête. Deux autres prirent l’élève de Moh’ammed et disparurent sous bois. L’explorateur restait seul en présence de trois ou quatre gaillards qui lui dirent :
— Tu vas mourir. Allons, fils d’infidèle, récite la profession de foi musulmane !
Dans ce moment critique, le rusé berbère ne perdit pas sa présence d’esprit. Il portait sur lui, en menue monnaie, quatre ou cinq francs d’argent marocain. Il tendit à pleines mains son petit trésor aux bandits.
— Prenez, dit-il, et ne m’égorgez pas. Vous savez que les assassins ne seront jamais reçus dans le paradis.
Heureusement pour lui, un de ces fripons le connaissait. Il expliqua aux autres que c’était un être sans conséquence, incapable de faire du mal à une mouche, un déséquilibré, un timbré aimé du ciel. Cette dernière particularité lui sauva la vie. On le dépouilla néanmoins de tous ses vêtements, et il fut abandonné en plein cimetière, tout nu, grelottant de froid. La nuit, d’une obscurité d’encre, ne permettait guère au malheureux de se guider à travers la forêt. Il fallait pourtant chercher un abri contre la bise glacée et un refuge sûr, en cas d’un retour offensif des bandits. Il se terra de son mieux dans une vieille tombe effondrée, et il commençait à se réjouir de l’asile découvert si à propos, lorsque des voix frappèrent ses oreilles. Elles se rapprochaient de sa fosse. Il finit même par distinguer ces mots :
— Fils de gourgandines ! pourquoi avez-vous lâché le mécréant ? Il nous dénoncera très certainement et nous recevrons la bastonnade. Allons ! Cherchons-le ! Il ne doit pas être loin.
Moh’ammed, dans son trou, ne bougeait pas, se faisant le plus petit possible, le dos meurtri par de vieux ossements, sur lesquels grouillaient des légions de fourmis. Il sentait les insectes monter sur son corps, courir effarés sur sa figure, sa poitrine et ses jambes. Les voix cependant, après s’être éloignées, se rapprochaient de nouveau. Et voilà que deux hommes vinrent à passer juste au-dessus de lui, l’un disant à l’autre :
— Le païen ! Il s’est échappé ! Mais nous le rattraperons ; et alors, gare à lui !
C’en était trop ! Le froid, la crainte, l’horreur de se trouver dans une tombe pleine de fourmis, de vers et d’ossements humains, eurent raison du moral solide du derviche. Il s’évanouit.
Quand il revint à lui, l’aube blanchissait déjà le ciel. Il sortit de sa fosse, moulu, courbaturé, à moitié gelé, et il reprit tout nu le chemin du village. Il y arriva au moment où le soleil baignait de ses rayons la cime des grands arbres. Comment cacher à ses condisciples qu’il avait été dévalisé ? Il expliqua ce qui s’était passé, déclarant ne pas connaître ses agresseurs, demandant instamment que des poursuites ne fussent pas dirigées contre eux, pour ne pas s’attirer leur vengeance. Les notables de la djemaâ, très ennuyés à cause du meurtre du r’marien, meurtre pouvant leur susciter des représailles de la part de la puissante tribu de la victime, firent un semblant d’enquête, qui n’aboutit à rien, bien entendu. Des vêtements, appartenant à la Mosquée à titre de h’abous, furent donnés à Moh’ammed. Celui-ci les endossa en se déclarant très satisfait. On retrouva et on enterra secrètement le cadavre du r’marien en recommandant à toute la population du village de ne rien dire de ce tragique évènement, R’mara pouvant l’apprendre et se fâcher. Le giton, cause directe de ce drame, ne reparaissant plus, car il devait être gardé et caché au béït eç-çoh’fa, ne retint pas une minute de plus le derviche dans ce maudit village d’Aserd’oun. Il s’esquiva pendant que les danses lascives battaient leur plein dans les locaux du Club de la Gamelle, et il se dirigea du côté de la tribu des Beni-Ârous.
[…]
- ↑ خمس (pluriel اخماس), signifie aussi en arabe marocain fraction de tribu, parce que plusieurs grandes tribus djebaliennes se fractionnent en cinq parties, chacune de ces parties se subdivisant à son tour en cinq arrondissements. Lékhmas, prononcé à la mode marocaine, est évidemment une altération de l’arabe classique El-Akhmas.
- ↑ العيد الصغير (la petite fête), celle qui suit le jeûne du Ramadham ; العيد الكبير (la grande fête), la Fête des Sacrifices, qui commence le 10 du mois de D’ou-l-H’idjja ; المولود l’anniversaire de la naissance du Prophète.
- ↑ Voyez Maroc Inconnu, Ire partie, page 162.
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Tribu des Beni-Zéroual | Tribu des Dsoul |
Tribu de Ktama | Tribu de Cenhadja-t-R’eddou |
Tribu de Lékhmas | Tribu de Bou-Rd’a |
Tribu des Beni-Ârous | Tribu des Beni-Mezguelda |
Tribu des Beni-H’ouzmer | Tribu des Beni-Messara |
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Tribu de R’mara | Tribu de Soumatha |
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· Tribu des Beni-Ziyath (R’mara) | Tribu des Beni-Id’er |
· Tribu des Beni-Sélman (R’mara) | Tribu de Rehouna |
· Tribu des Beni-Mençour (R’mara) | Tribu de Ahal-Srif |
· Tribu des Beni-bou-Zra (R’mara) | Tribu de Set’t’a |
· Tribu des Beni-Grir (R’mara) | Tribu de Lékhlout’ |
· Tribu des Beni-Smih’ (R’mara) | Tribu d’El-R’arbiya |
· Tribu des Beni-Rzin (R’mara) | Tribu des Beni-Mçoouer |
· Tribu des Beni-Zedjjel (R’mara) | Tribu d’El-Fah’aç |
· Tribu des Beni-Khaled (R’mara) | Tribu d’Endjra |
Tribu de El-Branès | Tribu du H’ouz-Tit’t’aouin |
Tribu des Oulad-Bekkar | Tribus de Ouad’ras et du Djebel-el-H’abib |
Tribu de Mernisa | Tribu des Beni-Gourfet’ |
Tribu des Beni-Ouandjel | Tribu de R’zaoua |
Tribus des Beni-bou-Chibeth, des Oulad-bou-Slama et des Beni-Ah’med | Tribus des Beni-H’assan et des Beni-Léït |
Tribu de Fennasa | Tribu des Beni-Ouriaguel |
Tribu des Beni-Oulid | Tribu des Beni-Ah’med Es-Sourrak’ |
Tribu de Mthioua | Les Djebala vus à vol d’oiseau |
Source
- Le Maroc inconnu : étude géographique et sociologique. Deuxième partie, Exploration des Djebala (Maroc septentrional) : avec une carte inédite de cette province au 1/250.000 / Auguste Mouliéras. – Paris : Augustin Challamel, 1899 (Oran : Impr. D. Heintz, 3 mars 1899). – VIII-814 p. : carte ; in-8.« Tribu de Lékhmas », p. 113-114, 138-141, 143, 148-152.
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Arabe.