Souvenirs d’enfance
Les souvenirs d’enfance forment une branche du genre littéraire de l’autobiographie. Ils ne sont d’ailleurs pas toujours authentiques, pouvant mélanger souvenirs réels et fiction dans un roman autobiographique — au-delà de la simple pratique littéraire qui induit par elle-même une retranscription arrangée du réel. Parfois l’enfance de l’auteur occupe tout le récit, mais souvent aussi elle n’en forme qu’une partie.
On trouve mentionnés dans BoyWiki principalement les souvenirs d’enfance d’écrivains hommes, au temps où ils étaient garçons. Mais il existe des souvenirs de même nature, souvent remarquables, par des femmes écrivains, telle Colette : ils permettent entre autres d’apprécier les ressemblances et les différences psychologiques entre enfants de sexes différents, et de mieux connaître le point de vue des filles sur les jeunes garçons.
Antiquité
Les confessions d’Augustin d’Hippone.
France
Il semble que ce genre soit apparu en France, sous forme embryonnaire, avec les chapitres X et XI des Avantures de monsieur d’Assoucy, récit plus ou moins autobiographique paru en 1677, dû à la plume burlesque du musicien Charles Coypeau d’Assoucy, . Mais il trouvera véritablement sa place dans la littérature avec Les confessions de Jean-Jacques Rousseau, parues en 1782-1789.
Dans la littérature francophone du XXe siècle, on remarque en particulier :
- La guerre des boutons, de Louis Pergaud (1912) ;
- les Souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol : La gloire de mon père (1957), Le château de ma mère (1957), Le temps des secrets (1959), Le temps des amours (1977).