« Quand mourut Jonathan (83) » : différence entre les versions

De BoyWiki
Crazysun (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Crazysun (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Bandeau citation|aligné=droite|d|b]}}
{{Bandeau citation|aligné=droite|d|b]}}


''[[Quand mourut Jonathan (78)|précédent]]''<br><br>
''[[Quand mourut Jonathan (82)|précédent]]''<br><br>
{{Citation longue|Les parents de Serge ne revinrent pas. Simon envoya simplement un télégramme qui
{{Citation longue|Les parents de Serge ne revinrent pas. Simon envoya simplement un télégramme qui
demandait à Jonathan de mettre immédiatement l’enfant dans le train de Paris.
demandait à Jonathan de mettre immédiatement l’enfant dans le train de Paris.
Ligne 17 : Ligne 17 :


Impossible de ne pas obéir. Serge et Jonathan prirent ensemble le train de Paris.}}<br>
Impossible de ne pas obéir. Serge et Jonathan prirent ensemble le train de Paris.}}<br>
''{{droite|[[Quand mourut Jonathan (80)|suivant]]}}''
''{{droite|[[Quand mourut Jonathan (84)|suivant]]}}''
<center>[[Quand mourut Jonathan|Retour au sommaire]]</center>
<center>[[Quand mourut Jonathan|Retour au sommaire]]</center>
[[Catégorie:Quand mourut Jonathan]]
[[Catégorie:Quand mourut Jonathan]]

Dernière version du 8 juin 2016 à 16:48

Il est possible que ce document ne soit pas libre de droits …Si vous possédez des droits sur ce document
et si vous pensez qu’ils ne sont pas respectés,
veuillez le faire savoir à la direction de BoyWiki,
qui mettra fin dès que possible à tout abus avéré.

précédent

Les parents de Serge ne revinrent pas. Simon envoya simplement un télégramme qui demandait à Jonathan de mettre immédiatement l’enfant dans le train de Paris.

C’est qu’on était début septembre, comme le calendrier le prouvait. Pourtant, Serge et Jonathan commençaient à peine leurs vacances : les deux mois si vite passés n’avaient servi que d’esquisse, de préambule à une nouvelle vie — qui n’aurait pas lieu. Ils avaient agi l’un envers l’autre comme si rien n’allait les séparer, ni les hommes, ni le temps, ni l’âge.

Ce n’était qu’une erreur de plus. Certains d’avoir écartés d’eux les malheurs usuels, ils avaient oublié le leur propre, que le télégramme, poli et gai, résumait comme une sentence.

— J’espère que vous vous êtes bien amusés, nous aussi, mais maintenant ça suffit, crevez si vous voulez, nous on reprend nos droits : tel était le seul sens de l’aimable dépêche.

Impossible de ne pas obéir. Serge et Jonathan prirent ensemble le train de Paris.


Retour au sommaire