« Lettre de Tony Duvert à Madeleine Chapsal » : différence entre les versions
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==Voir aussi== | ==Voir aussi== | ||
[[Lettre marocaine (Tony Duvert)|Lettre marocaine]]<br> | [[Lettre marocaine (Tony Duvert)|Lettre marocaine]]<br> | ||
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[[Lettres de Tony Duvert à Michel Guy et Jérôme Lindon|Lettres à Michel Guy et Jérôme Lindon]] | [[Lettres de Tony Duvert à Michel Guy et Jérôme Lindon|Lettres à Michel Guy et Jérôme Lindon]] | ||
== Notes et références == | == Notes et références == | ||
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Dernière version du 30 juillet 2016 à 13:16
Texte précédent : Lettres à Michel Longuet
Extrait d’une lettre de Tony Duvert à l’écrivaine et journaliste Madeleine Chapsal, paru dans le catalogue n°74 (mai 2013) "la Madeleine des écrivains" de la librairie Henri Vignes à l'occasion de la vente de ses archives par Mme Chapsal. Malheureusement le lot de 8 lettres et 7 portraits indédits était déjà vendu quand nous en avons eu connaissance.
Ce texte est repris dans Retour à Duvert (2015) de Gilles Sebhan.
Le bonheur à Marrakech n’est pas celui de la drague, de la sauvagerie, de la solitude du «fouteur» ; mais, au contraire, d’une étrange et omniprésente sociabilité du plaisir ; elle vous prend, s’ouvre à vous et vous engloutit. Comment revenir en arrière, réendosser les censures, les froideurs, le quant-à-soi qu’on ignore ici ? C’est une ville dure pourtant, une société dont les inégalités, les misères, les obsessions de profit caricaturent les nôtres au centuple ; mais il reste cette déroutante innocence des gens, leur goût d’être ensemble, une générosité qui met presque mal à l’aise. Bref, je ne suis pas du tout au paradis, mais je n’ai jamais tant vécu et vu vivre.
Voir aussi
Lettre marocaine
L’amour en visite
Journal d’un innocent
Lettres à Michel Guy et Jérôme Lindon