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==Vie== | ==Vie== | ||
== | ===Enfance et adolescence=== | ||
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Dans ''L’enfant au masculin'', Tony Duvert signale que par une « étrange prédestination », sa date de naissance est également celle de l’alinéa de l’article 331 du Code pénal français, « qui assimile à un crime ''l’amour avec les moins de quinze ans'' ». Et il ajoute, goguenard : « Nul ne saurait venir au monde, pédophile, sous de meilleurs auspices. Cela vaut toute l’astrologie. »<ref>''[[L’enfant au masculin (Tony Duvert)|L’enfant au masculin]]'', Paris, Éd. de Minuit, 1980, p. 80, note.</ref> | |||
Son père Georges, né à Meknès, a vingt-six ans ; sa mère, Ferdinande, vingt-quatre. Venu après deux frères, Alain et Gilles, Tony sera le dernier enfant du couple. | |||
Surdoué et solitaire, il apprend le piano, dont il hésitera plus tard à faire sa profession. La sexualité l’intéresse dès l’âge de six-sept ans. | |||
À douze ans, Tony est renvoyé d’un collège parisien avoir prétendûment « violé » un garçon plus âgé. Son père, furieux, menace de le tuer. Mais finalement le garçon est « soigné » par le docteur [[Marcel Eck]] — un « psychiatre catholique », auteur entre autres d’un traité intitulé ''Les parents et les éducateurs devant le péril homosexuel''. Bouleversé par la dureté du médecin, qui veut à toute force extirper de lui son homosexualité, il finit par faire une fugue, puis une tentative de suicide. | |||
C’est peut-être vers cette époque que son père, ruiné, se suicide dans la rue, devant leur maison. | |||
Tony poursuit sa scolarité au lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge. En terminale, il obtiendra un accessit au concours général. | |||
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Pour ''[[Récidive (Tony Duvert)|Récidive]]'', qui sera vendu par souscription en [[1967]], Jérôme Lindon fait signer à Tony Duvert un contrat avec les [[éditions de Minuit]]. | |||
Son second ouvrage, ''[[Interdit de séjour (Tony Duvert)|Interdit de séjour]]'', est interdit par arrêté du [[10 juillet]] [[1969]]. | |||
En [[1972]] Jérôme Lindon crée la revue ''[[Minuit]]'', et il en nomme Tony Duvert directeur. | |||
En juillet-août [[1973]], dans la maison de campagne familiale de Thoré-la-Rochette (Loir-et-Cher), Tony passe un premier été avec “Serge”, un petit Parisien de huit ans qui lui a été confié par sa mère. Revenu à Paris, il reçoit en novembre le prix Médicis pour ''[[Paysage de fantaisie (Tony Duvert)|Paysage de fantaisie]]'', paru au printemps. | |||
Il décide alors de s’expatrier au [[Maroc]]. Arrivé à [[Marrakech]] début mars [[1974]], il s’installe dans le quartier moderne du Guéliz, où il loue un deux-pièces de la résidence El-Harti.<ref>Au 8 de la rue Oued El-Makhazine, à quelques mètres du commissariat de police — ce qui ne semble pas gêner le va-et-vient des garçons chez lui…</ref> Quelques mois plus tard il déménagera pour une maison dans la médina. Il écrit alors ''[[Journal d’un innocent (Tony Duvert)|Journal d’un innocent]]''. Invité au consulat le [[19 mars]] [[1975]], il y fait un scandale en s’emportant dans une discussion sur la musique. Revenu en France, il vit désormais à Tours, et l’été à Thoré-la-Rochette où “Serge”, qui a maintenant dix ans, vient à nouveau passer deux mois chez lui. | |||
À partir de fin [[1976]], il écrit ''[[Quand mourut Jonathan (Tony Duvert)|Quand mourut Jonathan]]'', récit de ses deux étés avec “Serge”. L’ouvrage paraît début [[1978]]. | |||
Toujours installé à Tours malgré quelques escapades vers Paris, il y écrit ''[[L’Île Atlantique (Tony Duvert)|L’Île Atlantique]]'', que la critique reçoit très favorablement. Il participe aussi plus ou moins régulièrement à ''[[Gay Pied (revue)|Gay Pied]]''. | |||
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Il commence alors à écrire ''La ronde de nuit'', un récit autobiographique qui restera inachevé. | |||
À partir de [[1990]], après la publication de l’''[[Abécédaire malveillant (Tony Duvert)|Abécédaire malveillant]]'', Tony Duvert choisit d’arrêter toute publication. Poussé par le manque d’argent, il quitte Tours et va s’installer à Thoré-la-Rochette, où sa mère vit depuis plusieurs années. Celle-ci meurt en [[1996]]. | |||
Au printemps [[2006]] est diffusé le téléfilm ''[[L’île Atlantique (Gérard Mordillat)|L’île Atlantique]]''. | |||
Le corps de Tony Duvert est retrouvé à son domicile le [[20 août]] [[2008]], plusieurs semaines après son décès.<ref>Rémy Maucourt, [http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=41&num=900346 « Un ancien prix Médicis retrouvé mort »], dans ''La Nouvelle République'', 21 août 2008.</ref> | |||
En [[2010]], [[Gilles Sebhan]] publie une biographie, ''[[Tony Duvert : l’enfant silencieux (Gilles Sebhan)|Tony Duvert : l’enfant silencieux]]''. | En [[2010]], [[Gilles Sebhan]] publie une biographie, ''[[Tony Duvert : l’enfant silencieux (Gilles Sebhan)|Tony Duvert : l’enfant silencieux]]''. | ||
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Deux essais en particulier — ''[[Le bon sexe illustré (Tony Duvert)|Le bon sexe illustré]]'' (publié en [[1974]]) et ''[[L’enfant au masculin (Tony Duvert)|L’enfant au masculin]]'' ([[1980]]) — illustrent ses convictions, lesquelles se trouvent également transposées dans les nombreux romans où les garçons occupent la première place. | |||
En [[1978]], il publie aux éditions Fata Morgana deux ouvrages de prose poétique et textes courts : ''[[District (Tony Duvert)|District]]'' et ''[[Les petits métiers (Tony Duvert)|Les petits métiers]]''. | |||
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Version du 24 novembre 2013 à 22:27
Tony Duvert est un écrivain français né à Villeneuve-le-Roi le 2 juillet 1945,[1] mort à Thoré-la-Rochette début juillet 2008.[2] L’essentiel de son œuvre est consacrée à militer pour la libération des enfants, notamment en matière sexuelle.
Vie
Enfance et adolescence
Dans L’enfant au masculin, Tony Duvert signale que par une « étrange prédestination », sa date de naissance est également celle de l’alinéa de l’article 331 du Code pénal français, « qui assimile à un crime l’amour avec les moins de quinze ans ». Et il ajoute, goguenard : « Nul ne saurait venir au monde, pédophile, sous de meilleurs auspices. Cela vaut toute l’astrologie. »[3]
Son père Georges, né à Meknès, a vingt-six ans ; sa mère, Ferdinande, vingt-quatre. Venu après deux frères, Alain et Gilles, Tony sera le dernier enfant du couple.
Surdoué et solitaire, il apprend le piano, dont il hésitera plus tard à faire sa profession. La sexualité l’intéresse dès l’âge de six-sept ans.
À douze ans, Tony est renvoyé d’un collège parisien avoir prétendûment « violé » un garçon plus âgé. Son père, furieux, menace de le tuer. Mais finalement le garçon est « soigné » par le docteur Marcel Eck — un « psychiatre catholique », auteur entre autres d’un traité intitulé Les parents et les éducateurs devant le péril homosexuel. Bouleversé par la dureté du médecin, qui veut à toute force extirper de lui son homosexualité, il finit par faire une fugue, puis une tentative de suicide.
C’est peut-être vers cette époque que son père, ruiné, se suicide dans la rue, devant leur maison.
Tony poursuit sa scolarité au lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge. En terminale, il obtiendra un accessit au concours général.
Carrière et voyages
Pour Récidive, qui sera vendu par souscription en 1967, Jérôme Lindon fait signer à Tony Duvert un contrat avec les éditions de Minuit.
Son second ouvrage, Interdit de séjour, est interdit par arrêté du 10 juillet 1969.
En 1972 Jérôme Lindon crée la revue Minuit, et il en nomme Tony Duvert directeur.
En juillet-août 1973, dans la maison de campagne familiale de Thoré-la-Rochette (Loir-et-Cher), Tony passe un premier été avec “Serge”, un petit Parisien de huit ans qui lui a été confié par sa mère. Revenu à Paris, il reçoit en novembre le prix Médicis pour Paysage de fantaisie, paru au printemps.
Il décide alors de s’expatrier au Maroc. Arrivé à Marrakech début mars 1974, il s’installe dans le quartier moderne du Guéliz, où il loue un deux-pièces de la résidence El-Harti.[4] Quelques mois plus tard il déménagera pour une maison dans la médina. Il écrit alors Journal d’un innocent. Invité au consulat le 19 mars 1975, il y fait un scandale en s’emportant dans une discussion sur la musique. Revenu en France, il vit désormais à Tours, et l’été à Thoré-la-Rochette où “Serge”, qui a maintenant dix ans, vient à nouveau passer deux mois chez lui.
À partir de fin 1976, il écrit Quand mourut Jonathan, récit de ses deux étés avec “Serge”. L’ouvrage paraît début 1978.
Toujours installé à Tours malgré quelques escapades vers Paris, il y écrit L’Île Atlantique, que la critique reçoit très favorablement. Il participe aussi plus ou moins régulièrement à Gay Pied.
Un anneau d’argent à l’oreille, son dernier roman, est publié en 1982.
Le silence
Il commence alors à écrire La ronde de nuit, un récit autobiographique qui restera inachevé.
À partir de 1990, après la publication de l’Abécédaire malveillant, Tony Duvert choisit d’arrêter toute publication. Poussé par le manque d’argent, il quitte Tours et va s’installer à Thoré-la-Rochette, où sa mère vit depuis plusieurs années. Celle-ci meurt en 1996.
Au printemps 2006 est diffusé le téléfilm L’île Atlantique.
Le corps de Tony Duvert est retrouvé à son domicile le 20 août 2008, plusieurs semaines après son décès.[5]
En 2010, Gilles Sebhan publie une biographie, Tony Duvert : l’enfant silencieux.
Œuvre
Militant du droit des enfants (plus spécialement des garçons) à disposer de leur corps dans une libre sexualité, Tony Duvert a essentiellement été publié par les éditions de Minuit.
Deux essais en particulier — Le bon sexe illustré (publié en 1974) et L’enfant au masculin (1980) — illustrent ses convictions, lesquelles se trouvent également transposées dans les nombreux romans où les garçons occupent la première place.
En 1978, il publie aux éditions Fata Morgana deux ouvrages de prose poétique et textes courts : District et Les petits métiers.
Bibliographie
Romans et récits
- Récidive / Tony Duvert. – Paris : Éd. de Minuit, 1967 (Alençon : Impr. Corbière et Jugain, 10 septembre 1967). – 202 p. ; 19 × 14 cm. (fr)Édition originale, tirage limité à 712 ex. dont 600 en librairie.
- Récidive / Tony Duvert. – Nouv. version. – Paris : Éd. de Minuit, 1976 (Alençon : Impr. Corbière et Jugain, 20 janvier 1976). – 146 p. ; 19 × 14 cm. ISBN 2-7073-0093-4 (fr)
- Recidiva / Tony Duvert ; pref. Guido Davigo Bonino ; trad. Angelo Morino. – Milano : ES Ed., 1976. – 104 p. : couv. ill. en coul. ; 20 cm. – (Piccola biblioteca dell’eros). ISBN 88-85357-80-6 (it)Réimpr. en 1994 et 2007, ISBN 9788895249049.
- Recidiva / Tony Duvert ; trad. Angelo Morino. – Milano : ES Ed., 1999. – 104 p. – (Ars amandi). ISBN 9788886534901 (it)
- Interdit de séjour / Tony Duvert. – Paris : Éd. de Minuit, 1969. – 250 p. ; 23 × 14 cm. (fr)
- Interdit de séjour / Tony Duvert. – Nouv. éd. refondue. – Paris : Éd. de Minuit, 1971 (Alençon : Impr. Corbière et Jugain, 1971). – 218 p. ; 23 × 14 cm. (fr)Réimpr. en 1977, ISBN 2-7073-0160-4.
- Interdit de séjour / Tony Duvert. – Nouv. éd. refondue. – Paris : Éd. de Minuit, 1971 (Alençon : Impr. Corbière et Jugain, 1971). – 218 p. ; 23 × 14 cm. (fr)
- Portrait d’homme-couteau / Tony Duvert. – Paris : Éd. de Minuit, 1969. – 192 p. ; 18 cm. (fr)
- Portrait d’homme-couteau / Tony Duvert. – Nouv. version. – Éd. de Minuit, 1978 (Alençon : Impr. Corbière et Jugain, 29 mars 1978). – 96 p. ; 19 × 14 cm. ISBN 2-7073-0193-0 (fr)
- Le voyageur / Tony Duvert. – Paris : Éd. de Minuit, 1970 (Alençon : Impr. Corbière et Jugain, 17 mai 1978). – 322 p. ; 22 × 14 cm. ISBN 2-7073-0224-4 (fr)
- Paysage de fantaisie / Tony Duvert. – Paris : Éd. de Minuit, 1972 (Alençon : Impr. Corbière et Jugain, 1972). – 232 p. ; 19 × 14 cm. (fr)Réimpr. en 1973.
- Strange landscape : [a novel] / Tony Duvert ; transl. from the French by Sam Flores. – New York : Grove Press : Random House, 1975. – 266 p. ; 22 cm. ISBN 0-394-49932-8 (Random House). ISBN 0-8021-0100-3 (Grove Press) (en)
- Paysage de fantaisie / Tony Duvert. – [Paris] : Gallimard, 1980 (Saint-Amand : Impr. Bussière, 1980). – 214 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm. – (Folio ; 1252). (fr)
- Journal d’un innocent / Tony Duvert. – Paris : Éd. de Minuit, 1976 (Alençon : Impr. Corbière et Jugain, 20 janvier 1976). – 275 p. ; 19 × 14 cm. ISBN 2-7073-0095-0 (fr)
- Diario di un innocente / Tony Duvert ; trad. Alberto Guareschi. – Milano : ES Ed., 1993. – 210 p. – (Biblioteca dell’eros). ISBN 88-85357-62-8 (it)
- Diario de un inocente / Tony Duvert. – Valencia : Ed. Pre-textos, 1989. – 264 p. : couv. ill. en coul. ; 19 × 13 cm. – (Narrativa). ISBN 84-87101-08-9 (es)
- Diario di un innocente / Tony Duvert ; trad. Alberto Guareschi. – Milano : ES Ed., 1999. – 216 p. – (Prosa e poesia del novecento). ISBN 9788877104328 (it)
- Quand mourut Jonathan : roman / Tony Duvert. – Paris : Éd. de Minuit, 1978 (Alençon : Impr. Corbière et Jugain, 29 mars 1978). – 244 p. : couv. ill. en coul. ; 19 × 14 cm. ISBN 2-7073-0219-8 (fr)
- Quando morì Jonathan / Tony Duvert ; trad. Alberto Guareschi. – Roma : Savelli, 1981. – 160 p. ; 18 cm. – (Il labirinto ; 20). (it)
- Als Jonathan starb : Roman / aus d. Franz. übers. von François Pescatore. – Berlin : Verl. Rosa Winkel, 1984. – 280 p. : couv. ill. en coul. ; 21 cm. ISBN 3-921495-40-7 (de)
- When Jonathan died / Tony Duvert ; transl. D. R. Roberts. – London : The Gay Men’s Press, 1991 (Viborg : Nørhaven). – 176 p. : couv. ill. en coul. ; 13 × 20 cm. ISBN 0-85449-154-6 (en)
- Quando morì Jonathan / Tony Duvert ; trad. Alberto Guareschi. – Milano : ES Ed., 1997. – 198 p. : couv. ill. en coul. ; 23 cm. – (Biblioteca dell’eros). ISBN 88-86534-25-6 (it)
- L’île Atlantique : roman / Tony Duvert. – Paris : Éd. de Minuit, 1979 (Alençon : Impr. Corbière et Jugain, 29 janvier 1979). – 328 p. ; 22 × 14 cm. ISBN 2-7073-0250-3 (fr)
- L’île Atlantique : roman / Tony Duvert. – [Bagneux] : [Le Livre de Paris], 1979 (Alençon : impr. Corbière et Jugain, 1979). – 328 p. ; 23 cm. – (Club pour vous Hachette). ISBN 2-245-01296-8 (fr)
- L’île Atlantique : roman / Tony Duvert ; François Nourissier, préf. – Paris : Éd. du Seuil, 1988 (Saint-Amand : Impr. Bussière, février 1988). – 300 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm. – (Points. Roman, ISSN 0244-6707 ; 301). ISBN 2-02-009910-1 (fr)
- L’isola Atlantica / Tony Duvert ; trad. Massimo Raffaeli. – Bellinzona : Casagrande, 2000. – 332 p. : couv. ill. en coul. – (Scrittori). ISBN 9788877133151 (it)
- L’île Atlantique / Tony Duvert. – Paris : Éd. de Minuit, 2005 (Lonrai : Normandie Roto Impr., 4 novembre 2005). – 324 p. ; 18 × 11 cm. – (Double ; 33). ISBN 2-7073-1933-3 (fr)
- Un anneau d’argent à l’oreille / Tony Duvert. – Paris : Éd. de Minuit, 1982 (Alençon : Impr. Corbière et Jugain, 19 avril 1982). – 159 p. : couv. ill. en coul. ; 18 × 12 cm. ISBN 2-7073-0606-1 (fr)
Essais
- « La lecture introuvable » / Tony Duvert ; in : Minuit. N° 1, novembre 1972 / dir. Jérôme Lindon. – Paris : Éd. de Minuit, 1972 (Alençon : Corbière et Jugain, 4e trim. 1972). – 64 p. : 22 × 14 cm. (fr)
- « La sexualité chez les crétins » / Tony Duvert ; p. 60-72, in : Minuit. N° 3, mars 1973 / dir. Jérôme Lindon. – Paris : Éd. de Minuit, 1973 (Alençon : Corbière et Jugain, 1er trim. 1973). – [4]-72 p. : ill., couv. ill. ; 22 × 14 cm. (fr)
- « La folie Tristan, ou L’indésirable » / Tony Duvert ; p. 53-70, in : Minuit. N° 4, mai 1973 / dir. Jérôme Lindon. – Paris : Éd. de Minuit, 1973 (Alençon : Corbière et Jugain, 2e trim. 1973). – [4]-72 p. : ill., couv. ill. ; 22 × 14 cm. (fr)
- Le bon sexe illustré / Tony Duvert. – Paris : Éd. de Minuit, 1973 (Alençon : Impr. Corbière et Jugain). – 160 p. : ill. ; 22 × 14 cm. ISBN 2-7073-0003-9 (fr)Réimpr. en 1974.
- Il buon sesso illustrato / Tony Duvert. – Milano : ES Ed., 1995. – (Biblioteca dell’eros). ISBN 978-8886534079 (it)
- Good sex illustrated / Tony Duvert ; transl. Bruce Benderson. – Semiotext, 2007 (7. December 2007). – 184 p. ; 23 × 15 cm. – (Foreign Agents). ISBN 978-1584350439 (en)
- « L’érotisme des autres » / Tony Duvert ; p. 2-12, in : Minuit. N° 19, mai 1976 / dir. Jérôme Lindon. – Paris : Éd. de Minuit, 1976 (Alençon : Corbière et Jugain, 2e trim. 1976). – [4]-80 p. : ill., couv. ill. ; 22 × 14 cm. (fr)
- L’enfant au masculin / Tony Duvert. – Paris : Éd. de Minuit, 1980 (Alençon : Impr. Corbière et Jugain, 10 octobre 1980). – 184 p. ; 22 × 14 cm. – (Essais / Tony Duvert ; 1). ISBN 2-7073-0321-6 (fr)
- L’infanzia al maschile / Tony Duvert ; trad. Giancarlo Pavanello. – Torino : La Rosa, 1982. – 202 p. – (La Rosa ; 25). (it)
- La parole et la fiction : à propos du Libera / Tony Duvert. – [Paris] : Éd. de Minuit, 1984 (Alençon : Impr. Jugain, 1984). – 23 p. ; 19 cm. ISBN 2-7073-0674-6 (fr)Précédemment paru dans Critique, 252, mai 1968.
- Abécédaire malveillant / Tony Duvert. – Paris : Éd. de Minuit, 1989 (Alençon : Normandie Impression, 8 octobre 1989). – 144 p. ; 19 × 14 cm. (fr)ISBN 2-7073-1316-5 (broché)
Textes poétiques
- « Ballade des petits métiers » / Tony Duvert ; in Minuit. N° 24, avril 1977 / dir. Jérôme Lindon. – Paris, Éd. de Minuit, 1972. – 64 p. : ill., couv. ill. ; 22 × 14 cm.
- District / Tony Duvert. – [Montpellier] : Fata Morgana, 1978 (Montpellier : Impr. de la Charité, 17 mars 1978). – 63 p. ; 22 × 13 cm. (fr)Tirage limité à 700 ex.Réimpr. en 1985, tirage limité à 700 ex.
- « Le garçon à la tête dure : inspiré des Mille et une Nuits » / Tony Duvert ; p. 2-17, in Minuit. N° 30, septembre 1978 / dir. Jérôme Lindon. – Paris : Éd. de Minuit, 1978 (Alençon : Corbière et Jugain, 3e trim. 1978). – [4]-64 p. : ill., couv. ill. ; 22 × 14 cm. ISSN 0398-9801 (fr)
- Les petits métiers / Tony Duvert ; frontispice Anne-Marie Soulcié. – [Montpellier] : Fata Morgana, 1978 (Montpellier : Impr. de la Charité, 11 novembre 1978). – 87 p. : ill. ; 22 × 13 cm. (fr)Tirage limité à 710 ex. Rééd. en 1985.
- « Conte » / Tony Duvert ; in : Libération Sandwich. N° 4, 22 décembre 1979. – Paris, 1979. – Ill.
Presse
- Mots croisés et nombreux articles dans la revue Gai Pied.
- « Tony Duvert – Non à l’enfant poupée : un entretien avec l’auteur du Journal d’un innocent et du Bon sexe illustré » / propos recueillis par Guy Hocquenghem et Marc Voline ; photos Mathieu Polac, Adja ; in Libération, 10 et 11 avril 1979.
Adaptations
- L’île Atlantique, téléfilm réalisé en 2005 par Gérard Mordillat, est adapté du roman éponyme de Tony Duvert.
Études
- Jean-Luc Hennig, Brève histoire des fesses, Zulma, 1995, ISBN 290903156X
- Tony Duvert : l’enfant silencieux / Gilles Sebhan. – [Paris] : Denoël, 2010 (Mayenne : Impr. Floch, 19 mars 2010). – 152 p. dont [8] p. de pl. : ill. ; 21 × 14 cm. (fr)En appendice, choix de documents. – ISBN 978-2-20710123-0 (broché)
Liens externes
- Article archivé en ligne de L. Pinon dans La Parole Vaine n° 5, 1995.
- Thèse de Pasqualina Cirillo (en italien) : Tony Duvert : Journal d’un innocent (Quando la pedofilia entra in letteratura), Université de Naples « L’Orientale », 1995-1996, 152 p.
- Article de R. Maucourt Le décès de Tony Duvert dans la presse régionale La Nouvelle République, 2008.
- La République des livres 23/08/2008 Article de Pierre Assouline après le décès de Tony Duvert.
Notes et références
- ↑ Gilles Sebhan, Tony Duvert, [Paris], Denoël, 2010, p. 14.
- ↑ « Parmi les lettres accumulées dans la boîte et triées par un gendarme, s’en trouvait une, la plus ancienne, remontant au 4 juillet, témoignant que la mort avait certainement eu lieu vers cette date, peut-être juste avant. » (Gilles Sebhan, Tony Duvert, [Paris], Denoël, 2010, p. 132).
- ↑ L’enfant au masculin, Paris, Éd. de Minuit, 1980, p. 80, note.
- ↑ Au 8 de la rue Oued El-Makhazine, à quelques mètres du commissariat de police — ce qui ne semble pas gêner le va-et-vient des garçons chez lui…
- ↑ Rémy Maucourt, « Un ancien prix Médicis retrouvé mort », dans La Nouvelle République, 21 août 2008.