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Version du 29 juillet 2011 à 09:38
Galerie des œuvres garçonnières de Michelangelo Merisi (ou Merisio) da Caravaggio, en français Le Caravage (Milan, 29 septembre[1] 1571 – Porto Ercole, 18 juillet 1610).
Galerie
On recense quatre versions presque identiques de ce tableau, réalisées à Rome en 1592 ou 1593.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Garçon pelant un fruit, 1592-1593
Huile sur toile, 76 × 65 cm
Hampton Court, Royal Collections
Première œuvre connue du peintre italien Le Caravage (1573 – 1610), ce tableau existe en plusieurs versions presque identiques, réalisées à Rome en 1592 ou 1593 ; celle-ci est conservée dans les collections royales d’Angleterre.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Garçon à la corbeille de fruits, 1593-1594
Huile sur toile, 70 × 67 cm
Rome, Galerie Borghese
Le peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) avait une vingtaine d’années lorsqu’il réalisa ce tableau, en prenant pour modèle son jeune collaborateur et ami Mario Minniti (1577 – 1640), alors âgé de seize ans.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Les tricheurs, vers 1594
Huile sur toile, 94 × 131 cm
Fort Worth (É.-U.), Kimbell Art Museum
Le peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) avait une vingtaine d’années lorsqu’il réalisa ce tableau, en prenant pour modèle des deux adolescents son jeune collaborateur et ami Mario Minniti (1577 – 1640), alors âgé de seize ans. L’œuvre fut acquise par le cardinal Del Monte, qui devint à partir de ce moment le protecteur de l’artiste.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, L’extase de saint François, 1595-1596
Huile sur toile, 93 × 129 cm
Hartford (É.-U.), Wadsworth Atheneum
Ce tableau est l’un de ceux où le peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) a représenté un ange adolescent avec un saint.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Le concert ou Les musiciens, 1595
Huile sur toile, 88 × 116 cm
New York, Metropolitan Museum of Art
Cette œuvre du peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) est une commande du cardinal Del Monte. Elle représente trois jeunes musiciens, accompagnés d’un Amour tenant une grappe de raisin. Le même modèle, Mario Minniti (1577 – 1640), a servi pour les deux personnages de gauche, tandis que le musicien du milieu, à l’arrière-plan, pourrait être un autoportrait de l’artiste.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Garçon mordu par un lézard, 1595-1596
Huile sur toile, 66 × 53 cm
Florence, Fondation Longhi
Il existe deux versions presque identiques de cette œuvre du peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) – celle-ci conservée à Florence, et l’autre à la National Gallery de Londres. Le modèle, Mario Minniti (1577 – 1640), était un jeune collaborateur et ami de l’artiste.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Garçon mordu par un lézard, 1595-1596
Huile sur toile, 66 × 50 cm
Londres, National Gallery
Il existe deux versions presque identiques de cette œuvre du peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) – celle-ci, peut-être réalisée partiellement par un élève et conservée à Londres, et l’autre à la Fondation Longhi de Florence. Le modèle, Mario Minniti (1577 – 1640), était un jeune collaborateur et ami de l’artiste.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, La diseuse de bonne aventure, vers 1596
Huile sur toile, 99 × 131 cm
Paris, Musée du Louvre
Il existe deux versions de cette œuvre du peintre italien Le Caravage (1573 – 1610). Celle-ci, qui est la seconde, était destinée au cardinal Del Monte ; le garçon y est représenté avec des traits beaucoup plus juvéniles que dans la première (réalisée vers 1594 et conservée à Rome). Le modèle, Mario Minniti (1577 – 1640), était un jeune collaborateur et ami de l’artiste.
Il est possible que Le Caravage, quelques années plus tard, ait copié ce tableau pour exécuter le personnage central□ de La vocation de saint Matthieu□, une autre œuvre réalisée à l’instigation du cardinal Del Monte.
Michelangelo Merisi da Caravaggio (?), Saint Jean-Baptiste, entre 1595 et 1600
Huile sur toile, 103 × 83 cm
Bâle, Öffentliche Kunstsammlung
Le peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) a représenté plusieurs fois saint Jean-Baptiste en adolescent. Cette toile conservée au musée d’art de Bâle lui est attribuée ; elle pourrait être la première de l’artiste sur ce thème.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Joueur de luth, vers 1596
Huile sur toile, 96 × 121 cm
Badminton (R.-U.), Badminton House
Certains pensent que ce tableau du peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) est le premier des trois versions existantes. Le modèle pourrait en être Pedro Montoya, un jeune castrat du chœur de la Chapelle Sixtine, employé par le cardinal Del Monte, ou encore Mario Minniti (1577 – 1640), collaborateur et ami de l’artiste.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Joueur de luth, vers 1596
Huile sur toile, 100 × 127 cm
New York, Metropolitan Museum, coll. Wildenstein
Ce tableau du peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) est probablement la deuxième des trois versions existantes. Le modèle pourrait en être Pedro Montoya, un jeune castrat du chœur de la Chapelle Sixtine, employé par le cardinal Del Monte, ou encore Mario Minniti (1577 – 1640), collaborateur et ami de l’artiste.
Michelangelo Merisi da Caravaggio (?), Saint Jean-Baptiste, vers 1598
Huile sur toile, 169 × 112 cm
Tolède, Museo del Tesoro Catedralicio
Ce tableau, qui représente saint Jean-Baptiste adolescent, est attribué au peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) ou à l’un de ses élèves. Le modèle du garçon semble être le même que celui du Sacrifice d’Isaac□ de Princeton, dont l’attribution est également incertaine. Le Caravage a réalisé plusieurs autres œuvres sur le même thème, pour la plupart conservées à Rome.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, David et Goliath, 1597-1598
Huile sur toile, 111 × 93 cm
Madrid, Musée du Prado
Le peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) a réalisé trois tableaux sur le thème de David et Goliath, dont celui-ci est le premier. Chaque fois, il semble avoir pris pour modèle de l’adolescent un jeune élève qui fut peut-être son amant, et traité en autoportrait le visage du géant philistin.
Michelangelo Merisi da Caravaggio (?), Le sacrifice d’Isaac, vers 1598
Huile sur toile, 116 × 173 cm
Princeton, Collection Piasecka-Johnson
Ce tableau, qui représente un ange arrêtant le bras d’Abraham au moment où il s’apprête à sacrifier son fils Isaac, est attribué au peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) ou à l’un de ses élèves. Le modèle du garçon semble être le même que celui du Saint Jean-Baptiste□ de Tolède.
Le Caravage a réalisé une autre œuvre sur le même thème□, conservée à Florence.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, La vocation de saint Matthieu, 1599-1600
Huile sur toile, 322 × 340 cm
Rome, Église Saint-Louis-des-Français
Cette œuvre du peintre italien Le Caravage (1573 – 1610), commandée avec l’appui du cardinal Del Monte, montre le Christ appelant saint Matthieu. Au milieu du tableau figure un jeune garçon richement vêtu, personnage anonyme et pourtant central qui pourrait symboliser les plaisirs terrestres. Cet adolescent paraît être une copie du garçon figurant dans la seconde version de La diseuse de bonne aventure□, réalisée quelques années plus tôt, et dont le modèle avait été Mario Minniti (1577 – 1640), collaborateur et ami de l’artiste.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Le martyre de saint Matthieu, 1600-1601
Huile sur toile, 323 × 343 cm
Rome, Église Saint-Louis des Français
Cette œuvre du peintre italien Le Caravage (1573 – 1610), commandée avec l’appui du cardinal Del Monte, montre un jeune ange nu tendant à saint Matthieu la palme du martyre, au moment où l’évangéliste va être exécuté au pied de l’autel par un sicaire du roi d’Éthiopie. Un autre garçon, peut-être l’enfant de chœur qui servait la messe du saint, pousse un grand cri, horrifié par cet assassinat.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Joueur de luth, vers 1600
Huile sur toile, 94 × 119 cm
Saint-Pétersbourg, Musée de l’Ermitage
Ce tableau du peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) est probablement la dernière des trois versions existantes. Le modèle pourrait en être Pedro Montoya, un jeune castrat du chœur de la Chapelle Sixtine, employé par le cardinal Del Monte, ou encore Mario Minniti (1577 – 1640), collaborateur et ami de l’artiste.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, La conversion de saint Paul, vers 1601
Huile sur panneau de cyprès, 237 × 189 cm
Rome, coll. privée Odescalchi
Cette œuvre du peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) a été refusée en 1601 par le trésorier général du pape Clément VIII, puis remplacée par une seconde version. Le modèle de l’ange y est Cecco Boneri, représenté l’année suivante dans L’Amour vainqueur□, et sans doute l’un des jeunes amants de l’artiste ; quant à la tête du Christ, ce pourrait être un autoportrait.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Le jeune saint Jean-Baptiste au bélier, 1602
Huile sur toile, 129 × 94 cm
Rome, Galerie Doria Pamphilj
On dénombre une douzaine de copies d’époque de cette représentation de saint Jean-Baptiste adolescent par le peintre italien Le Caravage (1573 – 1610), œuvre qui eut un grand succès malgré son caractère fort peu chrétien : l’agneau, symbole d’innocence généralement attribué à ce saint, est remplacé ici par un bélier qui évoque plutôt la sexualité, ce que confirment la nudité totale du sujet et son attitude voluptueuse. Le garçon encore impubère qui servit de modèle est sans doute Cecco Boneri (également représenté dans L’Amour vainqueur□). Après avoir été l’élève et vraisemblablement l’amant de l’artiste, il deviendra peintre à son tour, plus connu sous le nom de Cecco del Caravaggio.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Le jeune saint Jean-Baptiste au bélier, 1602
Huile sur toile, 129 × 94 cm
Rome, Pinacothèque capitoline
On dénombre une douzaine de copies d’époque de cette représentation de saint Jean-Baptiste adolescent par le peintre italien Le Caravage (1573 – 1610), œuvre qui eut un grand succès malgré son caractère fort peu chrétien : l’agneau, symbole d’innocence généralement attribué à ce saint, est remplacé ici par un bélier qui évoque plutôt la sexualité, ce que confirment la nudité totale du sujet et son attitude voluptueuse. Le garçon encore impubère qui servit de modèle est sans doute Cecco Boneri (également représenté dans L’Amour vainqueur□). Après avoir été l’élève et vraisemblablement l’amant de l’artiste, il deviendra peintre à son tour, plus connu sous le nom de Cecco del Caravaggio.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Saint Matthieu et l’ange (1ère version), 1602
Huile sur toile, 232 × 183 cm
Berlin, Kaiser Friedrich Museum (destruction en 1945)
Cette première version de Saint Matthieu et l’ange, par le peintre italien Le Caravage (1573 – 1610), était destinée à décorer l’église romaine Saint-Louis-des-Français, entre La vocation de saint Matthieu et Le martyre de saint Matthieu. Mais elle fut refusée en raison de son caractère « trop naturel », voire de son inspiration peu chrétienne : le saint y est représenté comme un campagnard fruste et presque analphabète, alors que l’ange, dont on peut distinguer le corps adolescent à peine voilé, le frôle dans une attitude voluptueuse. L’artiste réalisa donc une seconde version moins naturaliste.
Après avoir été acquis par le marquis Vincenzo Giustiniani, le tableau aboutit finalement à Berlin, où il fut détruit dans un bombardement à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il n’en reste que des reproductions en noir et blanc.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Saint Matthieu et l’ange (2e version), 1602
Huile sur toile, 292 × 186 cm
Rome, Église Saint-Louis-des-Français
Cette seconde version de Saint Matthieu et l’ange, par le peintre italien Le Caravage (1573 – 1610), était destinée à décorer l’église romaine Saint-Louis-des-Français, entre La vocation de saint Matthieu et Le martyre de saint Matthieu. Elle fut réalisée après le refus d’une première version jugée « trop naturelle », voire d’inspiration peu chrétienne. Le saint est représenté ici dans une attitude plus digne, tandis que le corps de l’ange adolescent apparaît plus voilé et moins voluptueux que dans la version initiale.
Le modèle de l’ange est sans doute Cecco Boneri (représenté entièrement nu dans L’Amour vainqueur□). Après avoir été l’élève et vraisemblablement l’amant de l’artiste, il deviendra peintre à son tour, plus connu sous le nom de Cecco del Caravaggio.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, L’Amour victorieux, 1602-1603
Huile sur toile, 156 × 113 cm
Berlin, Staatliche Museen
Le peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) a réalisé cet Amour victorieux très provocant en prenant sans doute pour modèle son élève Cecco Boneri. Celui-ci, qui fut vraisemblablement l’un des jeunes amants de l’artiste, deviendra peintre à son tour, plus connu sous le nom de Cecco del Caravaggio.
En réponse à ce tableau trop sensuel à son goût, Giovanni Baglione (1566 – 1643) peignit L’Amour divin et l’Amour profane□, où il caricaturait à la fois Le Caravage et ses relations avec Cecco.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Le sacrifice d’Isaac, 1603
Huile sur toile, 104 × 135 cm
Florence, Galerie des Offices
Ce tableau du peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) représente un ange arrêtant le bras d’Abraham au moment où il s’apprête à sacrifier son fils Isaac. Le modèle du garçon, et aussi de l’ange, est Cecco Boneri, déjà représenté dans L’Amour vainqueur□, et sans doute l’un des jeunes amants de l’artiste.
Une autre œuvre sur le même thème□, attribuée au Caravage ou à l’un de ses élèves, est conservée à Princeton.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, David avec la tête de Goliath, 1607
Huile sur panneau de peuplier, 91 × 116 cm
Vienne, Kunsthistorisches Museum
Le peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) a réalisé trois tableaux sur le thème de David et Goliath, dont celui-ci est le deuxième. Il semble avoir traité en autoportrait le visage du géant philistin, et pris pour modèle de l’adolescent son élève Cecco Boneri. Celui-ci, qui fut sans doute l’un des jeunes amants de l’artiste, deviendra peintre à son tour, plus connu sous le nom de Cecco del Caravaggio.
Michelangelo Merisi da Caravaggio, David avec la tête de Goliath, 1609-1610
Huile sur toile, 125 × 101 cm
Rome, Galerie Borghese
Le peintre italien Le Caravage (1573 – 1610) a réalisé trois tableaux sur le thème de David et Goliath, dont celui-ci est le plus tardif. Il a traité en autoportrait le visage du géant philistin, et pris pour modèle de l’adolescent son élève Cecco Boneri. Celui-ci, qui fut sans doute l’un des jeunes amants de l’artiste, deviendra peintre à son tour, plus connu sous le nom de Cecco del Caravaggio.
Voir aussi
Articles connexes
Œuvres
- Amorino dormiente (Amour endormi)
- Amor vincit omnia (L’Amour victorieux)
- Bacco (Bacchus)
- I bari (Les tricheurs)
- Buona ventura (La diseuse de bonne aventure)
- Concerto (Le concert ou Les musiciens)
- Conversione di San Paolo (La conversion de saint Paul)
- Davide e Golia (David et Goliath) 3 tableaux conservés à Madrid, à Vienne et à Rome
- Fanciullo con canestro di frutta (Garçon à la corbeille de fruits)
- Madonna dei Palafrenieri (La Madonne des palefreniers)
- Martirio di San Matteo (Le martyre de saint Matthieu)
- Ragazzo che monda un frutto (Garçon pelant un fruit) 4 versions
- Ragazzo morso da un ramarro (Garçon mordu par un lézard) 2 versions
- Ritratto di Alof de Wignacourt (Portrait d’Alof de Wignacourt)
- Sacra Famiglia con San Giovanni Battista (La Sainte Famille avec saint Jean-Baptiste)
- Sacrificio di Isacco (Le sacrifice d’Isaac) 2 tableaux conservés à Princeton et à Florence
- San Francesco in estasi (L’extase de saint François)
- San Giovanni Battista (Saint Jean-Baptiste) 9 tableaux conservés à Bâle, à Tolède, à Rome, à Kansas City et à Malte
- San Matteo e l’angelo (Saint Matthieu et l’ange) 1e et 2e versions
- Sette opere di misericordia (Les sept œuvres de miséricorde)
- Suonatore di liuto (Joueur de luth) 3 versions
- Vocazione di San Matteo (La vocation de saint Matthieu)
Michelangelo Merisi da Caravaggio, Garçon pelant un fruit, 1592-1593
Huile sur toile, 76 × 65 cm
Florence, Fondation Roberto Longhi
Première œuvre connue du peintre italien Le Caravage (1573 – 1610), ce tableau existe en plusieurs versions presque identiques, réalisées à Rome en 1592 ou 1593.