« Hilaire d’Orléans » : différence entre les versions
Création de "Hilaire d'Orléans" |
Lien vers la page des poèmes |
||
Ligne 16 : | Ligne 16 : | ||
:X. ''Ad Guillelmum de Anfonia'' (À Guillaume d’Anfonie)<ref>''Hilarii versus et ludi'', p. 21-23.</ref> | :X. ''Ad Guillelmum de Anfonia'' (À Guillaume d’Anfonie)<ref>''Hilarii versus et ludi'', p. 21-23.</ref> | ||
:XIII. ''Ad puerum Anglicum'' (À un garçon anglais)<ref>''Hilarii versus et ludi'', p. 40-41.</ref> | :XIII. ''Ad puerum Anglicum'' (À un garçon anglais)<ref>''Hilarii versus et ludi'', p. 40-41.</ref> | ||
<br><center><small>Voir le texte latin et la traduction de ces quatre poèmes à la page</small><br>[[Poèmes d’Hilaire d’Orléans]]</center> | |||
==Voir aussi== | ==Voir aussi== |
Version du 28 juillet 2019 à 15:23
Hilarius, connu sous le nom d’Hilaire d’Orléans, parfois Hilaire d’Angleterre (Hilary ou Hilarius of England), est un chanoine, professeur et poète actif en France au xiie siècle, mais peut-être originaire d’Angleterre. Certaines de ses œuvres montrent qu’il aimait les garçons — même s’il était aussi bisexuel.
Vie
Ancien élève d’Abélard, Hilaire réside dans la région d’Angers au moins jusqu’en 1125. Après cette date il devient probablement professeur à Orléans.
Dans un récit rimé, daté de 1121 et racontant une dispute des nonnes de Ronceray, il se nomme lui-même « Hilarius Canonicus », c’est-à-dire Hilaire le chanoine.
Guillaume de Tyr, évoquant ses études en France vers 1150, rapporte dans son Historia Jerosolytamana : « Nous avons eu en effet comme conférencier un auteur âgé, Ylaire d’Orléans (Ylarius Aurelianensis), docteur ». Arnulf d’Orléans le signale également comme professeur de lettres classiques.
Œuvres
Un manuscrit du xiie siècle, conservé à la Bibliothèque nationale de France, recueille l’essentiel de l’œuvre d’Hilaire, entièrement rédigée en latin : trois mystères, un court texte en prose et douze poèmes. Parmi ces derniers, quatre évoquent des garçons aimés par l’auteur :
- VII. Ad puerum Andegavensem (À un garçon angevin)[1]
- IX. Ad puerum Anglicum (À un garçon anglais)[2]
- X. Ad Guillelmum de Anfonia (À Guillaume d’Anfonie)[3]
- XIII. Ad puerum Anglicum (À un garçon anglais)[4]
Poèmes d’Hilaire d’Orléans
Voir aussi
Bibliographie
- Hilarii versus et ludi / éd. J. J. Champollion-Figeac. – Paris : Techener, 1838.