Le Maroc inconnu (extraits) – II-05 Beni-Zéroual
Extraits du second tome du Maroc inconnu d’Auguste Mouliéras : Exploration des Djebala (Maroc septentrional), « Tribu des Beni-Zéroual ».
Extrait précédent
بنى زروال (les enfants de Zéroual) (n. p. B)[1] (1)
————
[…]
Ici, nous sommes en plein blad-es-siba, pays insoumis, indépendant, se moquant du fantôme de monarque chérifien, sous la tyrannie duquel gémit un petit nombre de tribus, dont le total forme à peine la cinquième partie d’une contrée merveilleusement située, appelée au plus bel avenir politique et commercial.
Dès ses premiers pas sur les terres des Beni-Zéroual, après sa sortie d’El-Djaya, Moh’ammed croisa, sur l’étroite piste qu’il suivait, des troupes d’hommes armés, se promenant au milieu des vergers. Ils allaient par groupes, chaque groupe ayant l’inévitable giton ou gitonne, avec des musiciens jouant du luth (el-ôud), du rbab (viole à trois cordes), du violon (kamendja). Vêtus de djellaba noires, le fusil sur l’épaule, la tête nue, presque tous ayant un furet à la main, car ils se servent souvent de cet animal dans leurs chasses, ils riaient, parlaient haut, faisaient éclater une joie débordante. La vue d’un vagabond assez mal équipé excita leur hilarité. Ils voulurent l’effrayer.
— D’où es-tu ? Où vas-tu ?
Moh’ammed ayant répondu qu’il venait d’El-Djaya avec l’intention de se fixer chez les Beni-Zéroual, ils ajoutèrent en riant :
— Tu l’échappes belle, fils de mille prostituées ! Ah ! si tu n’étais déjà sur nos terres, il y a beau temps que nous aurions dégoté la tête de ta mère afin de t’apprendre à voyager chez les étrangers !
Ces discours grossiers, ces ignobles plaisanteries, rendues plus expressives par la mimique des parleurs, traduisent fidèlement le langage habituel des débauchés djebaliens. Évidemment ces êtres dépravés, grands détrousseurs de passants, étaient, au fond, très attrapés de se trouver en présence d’une proie si maigre, si dédaignable. Ils firent cependant contre mauvaise fortune bon cœur, n’inquiétèrent en aucune façon le derviche, lui indiquèrent même sa route, celle qui conduit au village d’Âïn-Berda, où il se proposait de suivre les cours de la célèbre petite université qui s’y trouve. Il n’avait qu’à remonter le cours de l’Ouad El-Mzaz, il y serait bientôt. Leur attitude cynique du commencement s’était peu à peu changée en une demi-vénération pour ce mendiant, dans lequel ils croyaient reconnaître un marabout.
[…]
J’ai oublié de parler du supplice de la femme adultère chez les Beni-Zéroual. Le bât d’âne sur le dos et la promenade à travers le village figurent dans la première partie de la peine, identique jusque-là au châtiment infligé aux hommes coupables du même crime. Mais le dénouement est différent. La femme, accusée d’avoir manqué à la foi conjugale, est, avant de mourir, plus humiliée, plus torturée que son complice. On la conduit sur le marché le plus fréquenté de la tribu, où elle est en butte aux fureurs d’une populace ivre de sang. Dès le milieu du jour, elle expire généralement sous les coups de bâton, sous les coups de couteau que chacun lui donne, et si, par hasard, au crépuscule, elle respire encore, une balle dans la tête met un terme à ses souffrances. Le supplice de la faucille, rougie au feu et plongée dans les yeux de l’homme adultère, vous paraît-il plus atroce que cette effroyable agonie ?
Les débauches honteuses des célibataires avec les mignons et les courtisanes s’expliquent par l’impossibilité presque absolue d’avoir les faveurs des femmes mariées, tant est grande la terreur de la juste répression d’un crime dont nous avons le tort de rire en Europe, crime d’autant plus odieux, qu’il détruit la famille en lui enlevant le seul bien immatériel de ce monde : l’honneur.
Aussi cherche-t-on dans les Djebala à éluder les rigueurs du célibat en se livrant à la chasse des garçons et des filles. Malheur à l’enfant qui s’éloigne seule du village ! Elle sera enlevée par les bandits des hameaux voisins, elle ira augmenter le nombre des malheureuses du béït-eç-çoh’fa. Puis, quand ses maîtres auront besoin d’argent, quand elle aura cessé de plaire, on la vendra comme une esclave sur le marché, on l’emmènera dans un autre mauvais lieu, dans une tribu lointaine où tout espoir d’évasion est perdu. La situation des garçons volés est la même que celle de leurs infortunées compagnes d’esclavage. Danser, boire, manger, dormir, être la chose de leurs maîtres, des hôtes de passage à qui les amphitryons veulent faire plaisir, être de vrais cadavres entre les mains de ces brutes, voilà l’existence des gitons et des gitonnes, existence qui leur paraîtrait insupportable s’ils ne s’y accoutumaient peu à peu, au point de n’en pas rêver de meilleure. Tirons un voile sur les abominations qui se passent quelquefois entre les prostitués des deux sexes. Ne nous enfonçons pas trop dans le fumier qu’une inéluctable nécessité nous contraint de remuer du bout de la plume, en nous bouchant le nez.
[…]
[…]
Enfin, la plus grande foire des Beni-Zéroual, le Souk’ el-H’add, se tient le dimanche au centre de la fraction de El-Ah’ad, le long de l’Ouad Ouddka. On y vient en foule de partout, aussi bien les Zéroualiens que les indigènes des tribus voisines. Tout y est à bas prix. Fèves, lentilles, orge, blé, laine, fruits, armes, bestiaux, gibier, vivant ou mort, il y a de tout, et à très bon compte, dans cette immense arène où se pressent tous les dimanches plus de vingt mille personnes.
[…]
Ce qu’il y a de plus curieux à visiter au Souk’ el-H’add, c’est assurément le carré réservé à la vente des nègres ainsi que celui des gitons et des gitonnes de profession.
Parmi les nègres, les hommes sont les plus nombreux. Parfois, cependant, on voit deux ou trois négresses et un ou deux négrillons, sans aucun lien de parenté entre eux généralement. Le crieur public, faisant fonction de commissaire-priseur, vante la marchandise :
— Voici un nègre accompli, brave, travailleur, robuste, intelligent, ne cherchant nullement à se sauver de chez ses maîtres, n’ayant jamais eu le bouri (2), très doux de caractère, très dévoué.
Tous les représentants de la race noire, mis en vente ce jour-là, hommes, femmes et enfants, s’entendent décerner les plus grands éloges. Rien d’aussi parfait qu’eux ne fut créé sous la calotte des cieux. Mais l’acheteur, méfiant et rusé comme le sont tous les Arabes, n’ayant garde de se contenter des cas rédhibitoires prévus par la loi musulmane, n’oublie pas de stipuler, devant témoins, la restitution de l’esclave à son ancien propriétaire, s’il lui manque une des nombreuses qualités énoncées à la criée. Un noir, jeune, vigoureux, actif, fidèle, peut monter jusqu’à 500 francs. C’est un maximum, et encore faut-il un sujet véritablement hors ligne pour atteindre ce chiffre. Il est facile d’avoir un individu vigoureux moyennant 150 ou 200 francs. Les négresses, très recherchées à cause des services multiples qu’elles sont à même de rendre dans les ménages, coûtent au moins aussi cher que les nègres. Les négrillons, suivant leur taille, leur force, leur âge, leur gentillesse, oscillent entre 25 et 250 francs.
L’esclavage est très peu répandu chez les Djebala. Les familles nobles et très riches peuvent seules s’offrir ce luxe dispendieux, et elles traitent généralement ces utiles serviteurs avec la plus grande humanité. En cela, elles obéissent aux prescriptions formelles du Coran (chapitre xxiv, verset 33) :
— Et donnez-leur une part des biens que Dieu vous a donnés !
Il a suffi de ces quatre ou cinq bonnes paroles, tombées de la bouche d’un demi-dieu, pour contraindre les Mahométans à se montrer humains envers ces malheureuses créatures. Les Évangiles sont muets à l’égard des esclaves. Si le Christianisme avait proclamé explicitement l’abolition de l’esclavage, il aurait eu la gloire de supprimer bien des maux, de faire avorter les 18 siècles d’horreurs qui souillent l’Histoire. Il est vrai que la sublime maxime : Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fît, était suffisante. Mais la perversité humaine ne saurait se contenter d’un précepte universel. Il lui faut une défense formelle, précise, claire, et encore trouve-t-elle le moyen de l’enfreindre quand son intérêt est en jeu.
Les esclaves marocains ne tiennent nullement à une liberté dont ils ne sauraient que faire. Bien logés, bien nourris, bien traités chez leurs maîtres, ils finissent par se considérer comme faisant partie de la famille qu’ils servent. Leur affranchissement devient aussitôt pour eux une source d’ennuis, de dangers réels. N’étant plus protégés par leur seigneur, ils sont exposés, s’ils s’éloignent du village, à être capturés par des étrangers, à retomber sous des maîtres moins débonnaires que les premiers. On cite quelques nègres sachant le Coran par cœur. Cette incontestable supériorité sur leurs frères illettrés leur vaut certains égards et leur valeur vénale en est augmentée.
Quant à l’emplacement réservé aux gitons et aux gitonnes, il n’y a guère que les gens appelés Kouaza qui s’en approchent. Les Kouaza sont des débauchés, des libertins, — disons le mot, — d’étranges proxénètes se distinguant des honnêtes gens par leur costume et leur démarche extravagante. Ils ont la djellaba noire brodée de soie. Leur long fusil de Tar’zouth est incrusté d’ivoire. Ils marchent en se pavanant, se donnant la main, parlant haut, faisant des plaisanteries de goujats, se croyant très spirituels. La plupart sont des célibataires d’un temple de Vénus quelconque, du fameux béït eç-çoh’fa. Ils se rencontrent dans les foires pour y étaler leur sotte suffisance et leur grossièreté.
Les mignons et les courtisanes que l’on achète sur les marchés sont habituellement des prisonniers de guerre, des enfants volés dans la campagne ou des misérables se mettant en vente de leur plein gré, ne pouvant plus se passer de la prostitution. L’ignoble bétail n’est pas, tant s’en faut, d’un prix inabordable. La plus belle âïla, l’éphèbe le plus gracieux, valent à peine 150 francs.
En passant devant cet étalage de chair humaine, Moh’ammed ben T’ayyéb fut interpellé par une pauvre femme qu’il reconnut aussitôt. C’était sa mendiante d’El-Djaya, parquée au milieu du troupeau des gitonnes, dont elle partageait depuis plusieurs jours la destinée. Elle le supplia, s’il retournait dans sa tribu, de dire à ses parents ce qu’elle était devenue.
— Je n’irai pas de sitôt, lui cria l’explorateur. Mais je te promets de leur envoyer un message à la première occasion.
Il tint parole. À quelque temps de là, rencontrant des H’ayaïna au village d’Âïn-Berda, il s’acquitta de la commission, et les parents de la mendiante vinrent eux-mêmes délivrer leur fille au moyen d’une petite somme d’argent dont voulurent bien se contenter ses ravisseurs.
Le derviche continua sa promenade jusqu’à la mosquée que des mains pieuses ont élevée au centre du marché. Il croisait à tout instant des riches, des pauvres, des lettrés, des ignorants. Tous se promenaient avec des gitons, car c’est une gloire de posséder un de ces éphèbes. Non seulement certaines femmes mariées ne sont point jalouses de cette répugnante concurrence, mais encore elles reprochent à leurs maris de ne pas avoir de âïl, quand il leur arrive d’en manquer. Il est difficile à un étudiant, qui n’a pas son mignon, d’obtenir la retba dans une mosquée, car on craint qu’il ne veuille s’emparer d’un éphèbe appartenant à l’un de ses condisciples. Il va sans dire que ces mœurs épouvantables sont l’apanage exclusif des individus sans aucune moralité.
Les vrais savants, les vieux chérif, les marabouts, tous ceux qui se respectent, — oh ! une bien petite minorité, — ont une conduite à peu près convenable. Ils ne songent pas, il est vrai, à s’élever contre le vice universel, sachant bien qu’ils seraient impuissants à le faire disparaître. Toutefois, en guise de protestation, ils répondent aux chansonnettes obscènes, au mépris affiché de la femme en général et de la femme honnête en particulier, par cette glorification du mariage et de la jeune fille immaculée :
يا ربى وارزقنا من الحلال صبية تكون كالهلال تكون من صومين او من ثلاثة صغيرة السن وهى ظريفة وسيعة الصدر مع الاكتاف وكحلة السلف مع الاطراف وحمرة الشفة مع الخدود وكحلة العينين كالمداد طايعة لربها وزوجها قايمة للصلاة فى وقتها
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Ô mon Dieu ! donne-nous pour femme légitime Une vierge gracieuse comme le croissant, Ayant déjà jeûné deux ou trois fois (ayant 12 ou 13 ans),[2] Jeune et charmante, À la poitrine et aux épaules larges, À la chevelure et au teint bruns, Aux lèvres et aux joues écarlates, Aux yeux noirs comme de l’encre, Obéissante envers son Dieu et son mari, Faisant ses prières à l’heure prescrite !
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[…]
Parvenu dans le pâté montagneux du Djebel Ouddka, le vagabond choisit pour résidence le village de Tazouggarth, gros bourg bâti au pied d’un énorme rocher, près de la frontière de Ktama. L’instituteur lui ayant accordé la retba, il suivait ses cours depuis trois jours seulement, lorsqu’un jeune Rifain imberbe vint faire ses études à Tazouggarth. Charmé de trouver en Moh’ammed un homme qui parlait le berbère, le nouveau venu se lia avec l’explorateur, au grand mécontentement des autres étudiants qui voulaient faire servir le mesloukh مسلوخ (imberbe) à leurs infâmes plaisirs. Redoutant un malheur, le derviche dut battre en retraite. Il se sauva du village au bout d’une semaine, arriva à El-Mchaâ, sur le versant oriental du Djebel Ouddka, suivi de son Rifain. Le magister d’El-Mchaâ accorda la retba aux deux étrangers et leur désigna une cellule contiguë à la mosquée. Le jeune homme servait le voyageur comme un bon domestique. En retour, Moh’ammed lui enseignait le Coran ; là se bornait leur intimité, paraît-il.
[…]
[…] Avec leurs grands troupeaux de bœufs, leurs chevaux, leurs vergers, leurs terres fécondes, les indigènes vivent dans l’abondance, sans se donner beaucoup de peine. D’ailleurs, presque toute cette belle province des Djebala est d’une fertilité étonnante. C’est le jardin du Maroc, l’Éden des paresseux et des libertins, la région la plus favorisée et aussi la plus perverse de l’Empire, celle où l’on ose ériger en axiome cet abominable proverbe :
— Celui qui n’a pas été éduqué en giton ne sera jamais un homme !
Le derviche aura toute la vie présent à la mémoire le jour néfaste où il vit son condisciple et ami, le fils du magister du village des Beni-Izzou, enlevé par une troupe de satyres, entre En-Nok’la et Er-Rkiba. (Voir la carte des Beni-Zéroual.)
Le jeudi étant un jour de vacances, le vieil instituteur en profita pour aller rendre visite à son collègue d’Er-Rkiba. Il emmena avec lui son fils, petit jeune homme d’une vingtaine d’années, complètement imberbe. Moh’ammed ben T’ayyéb, comme toujours, voulut être du voyage. Tout alla bien jusqu’à la côté située entre En-Nok’la et Er-Rkiba. Au moment où les trois clercs s’engageaient dans le bois d’oliviers, au milieu duquel ces deux villages sont bâtis, huit hommes armés, dissimulés derrière les arbres, surgirent soudain devant eux.
— Salut, dirent-ils. D’où venez-vous ?
— Des Beni-Izzou, répondit l’instituteur.
— Ah ! Ah ! firent les bandits, justement nous cherchions des gens de ce village ! Et ce mignon, à qui est-il ?
— C’est mon fils, dit le magister.
— N’importe ! Il viendra avec nous.
En disant ces mots, ils saisirent le jeune homme, l’entraînèrent avec eux derrière les oliviers. Le père suivait, les suppliant de lui rendre son enfant. L’un des chenapans se retourna, assena sur la tête du vieillard un coup violent avec un bâton crochu appelé dans le pays bt’on el-h’out (ventre de poisson). L’instituteur ne tomba pas, mais un flot de sang l’aveugla, ruisselant sur son front et son visage. Moh’ammed s’étant rapproché de son maître, l’homme vint lui crier sous le nez :
— Dis donc, le fou ! Un pas de plus, et je t’en fais autant !
Et il se planta là, leur barrant la route d’Er-Rkiba. L’instituteur et le derviche obliquèrent alors du côté d’En-Nok’la, où ils passèrent la nuit, non sans se plaindre au maître d’école de ce qui leur était arrivé. Celui-ci, dès le lendemain matin, raconta aux membres de la djemaâ la mésaventure de Moh’ammed et de son compagnon. L’agression n’ayant pas été commise par les habitants d’En-Nok’la, il était évident que les gens d’Er-Rkiba en étaient les auteurs.
Le Conseil expédia aussitôt vers le hameau voisin une cinquantaine de piétons armés. La députation arriva à Er-Rkiba, exposa aux membres de la djemaâ le but de sa visite, ajoutant que, si le jeune homme n’était pas rendu immédiatement à son père, de graves évènements auraient lieu. On n’eut pas à chercher l’étudiant bien loin. Il était au beït eç-çoh’fa, où on l’avait fait danser une grande partie de la nuit. On le ramena à l’auteur de ses jours. Le vieillard se dispensa d’interroger son fils, se doutant d’avance des réponses que le malheureux enfant aurait pu lui faire sur les conséquences de sa capture.
[…]
- ↑ Zéroual et Azraoulou sont deux mots berbères, dont on se sert encore dans les Djebala pour désigner une plante rugueuse qu’on n’a pu me montrer à Oran. Je trouve dans notre Kabylie un village des Aït-Saîd appelé Azrouil. (Voir Hanoteau et Letourneux, La Kabylie, tome 1er, page 287.)
- ↑ البورى Les Arabes prétendent que les nègres sont sujets, à certaines époques de l’année, à des accès de démence furieuse qu’ils nomment El-bouri.
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Tribu des Beni-Ouandjel | Tribu de R’zaoua |
Tribus des Beni-bou-Chibeth, des Oulad-bou-Slama et des Beni-Ah’med | Tribus des Beni-H’assan et des Beni-Léït |
Tribu de Fennasa | Tribu des Beni-Ouriaguel |
Tribu des Beni-Oulid | Tribu des Beni-Ah’med Es-Sourrak’ |
Tribu de Mthioua | Les Djebala vus à vol d’oiseau |
Source
- Le Maroc inconnu : étude géographique et sociologique. Deuxième partie, Exploration des Djebala (Maroc septentrional) : avec une carte inédite de cette province au 1/250.000 / Auguste Mouliéras. – Paris : Augustin Challamel, 1899 (Oran : Impr. D. Heintz, 3 mars 1899). – VIII-814 p. : carte ; in-8.« Tribu des Beni-Zéroual », p. 47, 51-52, 60-65, 68, 76-77.
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Nom propre berbère.
- ↑ Le texte original indique : « ayant 10 ou 13 ans ». Mais c’est manifestement une coquille : le contexte impose de corriger par « ayant 12 ou 13 ans », puisqu’il y a un jeûne chaque année.
Cette indication suppose que les petites filles sont habituellement pubères vers l’âge de dix ans.
(À noter que lorsqu’une fille a exactement quatorze ans selon le calendrier musulman, elle n’est âgée que de treize ans et sept mois selon le calendrier grégorien.