Abécédaire malveillant : W

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W

W.-C.


On retrouve intactes, chez les philosophes fonctionnaires d’université, de lycée, la morgue et la bassesse vicieuse du petit clergé des siècles catholiques.

Prêcheurs faméliques et fessés hier : mais aujourd’hui doctes ou docteurs en tout, historiens, sociologues, psychologues, économistes, psychanalystes, cinéastes, télévoyeurs, télébaveurs, théologiens, rockers, chorégraphes, informatheux, éthologues, ethnologues, anthropologues, publicitaires et pédagogues, les philosophes, et payés ! Quelle ascension ! Et quelles soutanes cousues de fil blanc ! L’Église perd ses petits par tous les trous.

Mais c’est la même famille au long du temps – la même engeance infecte, immonde, infime, des rats qui mangent à l’égout du Pouvoir. Vieux fœtus prostatiques, coqs déplumés, empressés, vaches météorisées, mégères suantes, godiches utérocrates, empoisonneuses, niquedouilles, mamans, violeurs d’élèves, ratés humides, infatués secs, boules de graisse et de pus, coprolithes indéchiffrables, curés sifflants, coupants, bonshommes, voleurs de pauvres, ô philosophes, comment vous chier assez dessus pour vous rendre ce que l’humanité vous doit !


WOJTYŁA


L’Église de Wojtyła est une très vieille épouse avec qui on a rompu et qui hurle aux quatre vents :

— Ah tu m’aimes plus ! Ah tu m’aimes plus ! Ah tu m’laisses tomber ! Ah tu m’laisses tomber ! Mais moi je peux encore t’emmerder ! Mais moi je peux encore t’emmerder ! Mais moi je peux encore t’emmerder ! Tu vas voir ! Tu vas voir ! Tu vas voir ! Tu vas voir !…

*

J’aime chez Jean-Paul II la franchise du grand crucifix qui lui tient lieu de bâton de pèlerin à travers le monde. Cette croix sinistre, sarmenteuse, où pend un long cadavre contorsionné de douleur, exprime ouvertement tout le bien que le pape veut à l’espèce humaine. La croix gammée n’était pas si explicite.


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