Quand mourut Jonathan (70)

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« Il a trouvé une machine pour se sauver. C’est une machine à pédales avec des tuyaux à vapeur, mais en réalité pour qu’elle marche faut que tu parles dans le haut-parleur, là. Alors cette roue-là elle tourne, ça tourne cette chaîne-là, et tout ensuite. Il est pas bien assis ! C’qu’i voit, c’est que, s’i dit des gros mots, la machine va très, très vite. S’i dit des mots normaux, elle va pas vite. Il la conduit avec les pédales. Il crie !

Il a dû dire un drôle de gros mot, maintenant elle vole. Je l’ai pas refaite pareil, fallait tout recopier, tu parles ! Là c’est la fumée qu’elle fait avec les gros mots. Il en sait beaucoup !

Il a ressorti du trou, il revole dehors. Mais la fusée ils l’ont vu, ils le suivent. Il se dit j’ai été con d’sortir. Il a même pas de casque pour retourner sur la terre. Remarque sur la lune il respire sans rien, mais ça fait rien, il peut pas partir.

Y a les montagnes pointues comme là-bas. Il va dessus. La fusée elle a pas vu, elle se cogne ! Bang ! Il est vachement content.

Il dit plus de gros mots, sa machine elle redescend. En bas, y a des arbres pour manger, comme pour le capitaine, enfin, celui…

J’mets toujours les choses pareilles, c’est pour ça que j’ai arrêté. J’aime mieux faire les choses où y a rien. C’est tous les arbres où on mange. Les choses qui se mangent, je les ai découpées et après je les ai collées dans les arbres. C’est des publicités dans un frigidaire, y avait tout ça ! »


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