« Paysage de fantaisie : quatrième de couverture » : différence entre les versions
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<center>Roman de [[Tony Duvert]], paru en 1973 aux éditions de Minuit.</center> | |||
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|+ <br>Table des matières | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (1)|(chapitre 1)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (2)|(chapitre 2)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (3)|(chapitre 3)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (4)|(chapitre 4)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (6)|(chapitre 6)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (7)|(chapitre 7)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (8)|(chapitre 8)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (9)|(chapitre 9)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (10)|(chapitre 10)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (11)|(chapitre 11)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (12)|(chapitre 12)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (13)|(chapitre 13)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (14)|(chapitre 14)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (15)|(chapitre 15)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (16)|(chapitre 16)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (17)|(chapitre 17)]]'' | |||
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|''[[Paysage de fantaisie (18)|(chapitre 18)]]'' | |||
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== Voir aussi == | |||
[[Présentation de Paysage de fantaisie]] | |||
[[Catégorie:Tony Duvert (textes)]] | |||
[[Catégorie:Paysage de fantaisie]] |
Version du 5 mars 2016 à 21:10
Les mots croisés de Tony Duvert : problème n° 9
Ce roman contient, comme chacun de mes précédents livres, des obscénités homosexuelles, des violences, et même des passages amusants : autant de choses qui inspirent un dégoût légitime. Toutefois, si on saute ces endroits pénibles, on trouve ici et là quelques lignes capables de retenir un peu l’intérêt des honnêtes gens ; la forme romanesque, assez singulière, excitera peut-être aussi leur curiosité.
Les personnages de Paysage de fantaisie — le titre est celui d’un tableau, étrangement sadien, de Francesco Guardi — sont des enfants, c’est-à-dire un adulte moribond, puisque l’enfance n’existe pas.
Car les enfants ne nomment pas l’enfance ; leurs jeux mêmes la nient, la tirent vers un ailleurs pourtant inhabitable : le monde adulte, la « réalité ».
En cela, l’enfance et l’écriture usent d’un imaginaire identique : elles créent inconsidérément le réel, elles le mettent en pièces, le reforment, s’y adonnent dans cette illusion et ce dédoublement propre au jeu, où l’on fait semblant pour de bon.
C’est pourquoi une fiction — et une perversion — vouée à l’enfance ne peut que jouer avec cet illusoire, être deux fois fictive — partagée entre la croyance qu’elle a dans l’univers mythique qu’elle met en scène, et la certitude qu’il est pur fantasme, mensonge invivable, trop vrai pour être vrai, comme tout objet de désir, de souvenir ou de culture.
Voir aussi
Paysage de fantaisie
L’érotisme n’est pas un violon d’Ingres