La pédophilie en question (texte intégral) – II-2

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Nota : Les dispositions légales évoquées dans les trois chapitres de cette partie « Juridique » étaient valables en 1987. Depuis cette date, les lois françaises, néerlandaises et italiennes ont été modifiées sur de nombreux points, parfois de manière très importante.

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PÉDOPHILIE ET RESPONSABILITÉ



Il faut apprendre à connaître un phénomène avant de pouvoir le combattre.

C’est un mécanisme bien connu, que les gens refusent de voir les choses qui leur font peur, et espèrent en outre que personne d’autre n’abordera ce sujet. Ainsi naissent les tabous, et malheur à celui qui brisera cette conspiration du silence.

Le domaine sexuel est un terrain d’élection pour les tabous. La sexualité a toujours suscité des sentiments ambivalents, et on refuse absolument de reconnaître certaines de ses manifestations. Pourtant, au cours de ces dernières années, on a commencé à parler de diverses manifestations réprouvées de la sexualité.

C’est ainsi par exemple que des victimes d’incestes ont attiré l’attention sur la fréquence de l’abus sexuel des enfants à l’intérieur de la famille, où les rapports de puissance et les relations de confiance sont exploités de la manière la plus intolérable.

On parle en revanche beaucoup moins des relations pédophiles à l’extérieur du cadre familial, alors que ce type de contacts sexuels entre enfants et adultes peut se dérouler dans une atmosphère beaucoup plus tendre et aimante.

En fait, on ne sait comment s’y prendre avec les gens qui se sentent érotiquement et sexuellement attirés par les enfants, on les désapprouve moralement et on préfère ne pas en discuter. Mais ce n’est pas en niant une réalité qu’on pourra la faire disparaître. Au contraire, en voulant ignorer la pédophilie, on livre à eux-mêmes les gens qui sont affligés de cette tendance, ainsi que les enfants concernés. On se prive ainsi de la possibilité de les aider à mieux s’assumer et vivre leurs relations avec autrui.

Cela amène presque inévitablement à l’isolement des personnes en question, et par conséquent à des actes regrettables de leur part. Ceci conduit à leur infliger des sanctions pénales, et la société croit ainsi avoir résolu le problème.

Il faut bien du courage pour soumettre à un examen serein un phénomène aussi controversé que celui de la pédophilie. Mais ce n’est que si l’on ose voir en face, sans horreur et sans idées préconçues, de quoi il s’agit en réalité, qu’on pourra peut-être exercer une certaine influence sur des comportements que personne ne peut tolérer.

Motivation :

Si l’on ne m’y avait pas invitée, je n’aurais jamais eu par moi-même l’idée d’écrire un article sur un sujet aussi délicat que la pédophilie.

L’intérêt pour un phénomène social est généralement suscité par le fait que l’on peut s’identifier à l’un ou l’autre de ses aspects. Comme l’exprime très bien Abel Herzberg : les problèmes sociaux ne pénètrent pas par la porte de notre chambre, mais par une autre voie, celle de notre miroir.

Mon travail à la police des mœurs me met en contact avec divers problèmes graves, tels que toutes sortes de formes de violences sexuelles envers les femmes et les enfants, les rapports de contrainte et de violence dans le monde de la prostitution, les tabassages de pédés, etc. Il n’est pas difficile, ici, de s’identifier aux victimes de ces actes et de se sentir coresponsable d’une lutte plus efficace contre ces violences. Le dommage infligé est évident et ces actes sont indiscutablement répréhensibles. Dans les relations pédophiles entre enfants et adultes, ce n’est pas toujours aussi clair, et cela provoque parfois une certaine gêne.

Cette ambivalence a contribué, chez moi en tout cas, à rejeter à l’arrière-plan le phénomène de la pédophilie, auquel j’ai accordé peu d’attention au cours de ces dernières années. Et je réalise maintenant combien ce manque d’intérêt peut influencer la qualité du travail d’un enquêteur. En relisant des procès-verbaux pour y trouver des informations sur la pédophilie, j’ai découvert deux choses.

Tout d’abord, que les procès-verbaux ne contiennent de données que sur les actes commis, et ne parlent jamais des sentiments des personnes concernées et de la manière dont elles ont vécu ces actes. Ensuite, que presque tous les suspects ont nié les faits qui leur étaient reprochés. Ceci n’est guère surprenant : en traitant l’affaire d’une manière aussi unilatérale, on ne permettait guère au pédophile d’y reconnaître son comportement réel.

C’est ainsi que fut donc tenu le miroir devant moi. Et cette découverte, jointe à ce que d’autres attendaient de moi dans ce domaine, a été une motivation suffisante pour me faire approfondir un peu plus sérieusement le phénomène de la pédophilie et m’inciter à écrire le présent article.

L’étiquette :

Pédophilie. Le mot lui-même provoque déjà une certaine confusion. Il s’agit d’une sorte de terme global pour toute une série de choses dont on ne sait que faire, et qui peuvent varier depuis les excès les plus morbides jusqu’aux caresses les plus innocentes.

Par l’emploi de cette étiquette, les relations pédophiles vécues positivement par les concernés sont elles aussi rendues suspectes et criminalisées. Car ce mot suscite chez les observateurs extérieurs des réactions de rejet et de condamnation, et chez les personnes impliquées dans la relation des sentiments de culpabilité et de honte. De ce fait, les uns et les autres ne sont plus capables de s’exprimer sereinement à l’égard de ce phénomène.

Un autre inconvénient du mot pédophilie est qu’il a une charge émotionnelle énorme et que, de ce fait, un aspect particulier de la personnalité de ceux qui sont concernés acquiert un tel poids, qu’il efface pratiquement toutes leurs autres facettes. Il en résulte une image déformée, qui a incontestablement un effet des plus néfastes sur ceux qui la subissent. Ces personnes ne sont plus appréciées à leur juste valeur et sont rejetées dans un dangereux isolement.

Quand on a à faire à des pédophiles, il faut se garder de telles déformations et examiner, cas par cas, de quoi il s’agit exactement. Peut-être est-il plus sage, du reste, d’éviter complètement l’usage d’un mot qui prête à tant de confusion.

L’image négative chez les policiers :

Pour autant que je sache, seuls des hommes sont fichés comme pédophiles par les services de police, et leurs préférences vont généralement à de jeunes garçons. Ils sont issus de toutes les couches de la société, depuis les coiffeurs jusqu’aux juges pour enfants.

Dans la maigre littérature scientifique existant sur la pédophilie en néerlandais, on fait état de relations pédophiles entre des adultes et des enfants, qui sont perçues positivement par les deux partenaires.

J’imagine que de tels contacts sont plutôt l’exception que la règle, car il me paraît invraisemblable que la société puisse les accepter à une grande échelle. En tout cas, les services de police n’ont pas connaissance de ce type de relations positives. Ce n’est que lorsque des problèmes surgissent qu’on fait appel à la police : soit l’enfant lui-même ou ses parents soit des tiers tels que des voisins d’habitation ou les instances scolaires.

Dans les cas les plus graves, il est question de violence, d’intimidation, d’abus de pouvoir ou de séduction. Mais il arrive aussi que des enfants apprécient la relation de tendresse avec l’adulte et n’acceptent l’intimité sexuelle en sus que parce qu’ils croient devoir fournir une contrepartie pour le bien-être qui leur est offert. Parfois aussi, ils trouvent les jeux sexuels excitants. Mais souvent, ces enfants se sentent culpabilisés, parce qu’ils savent que leurs parents réprouvent de tels contacts sexuels.

Certains enfants sont également perturbés du fait qu’ils ne peuvent pas parler de leur relation à leurs parents, et qu’ils leur deviennent ainsi étrangers. Cela signifie en outre que, si des problèmes surgissent dans la relation, ils ne pourront demander de l’aide qu’au pédophile avec qui ils entretiennent cette relation.

Il est presque inévitable que des facteurs tels que le statut social, la différence d’âge, les rapports d’autorité et de pouvoir de l’adulte sur l’enfant introduisent un élément de pression dans la relation. De plus, même si le pédophile est particulièrement soucieux de ne pas faire de tort à l’enfant, il risque souvent de ne pas se rendre compte qu’il dépasse les limites de l’enfant.

Cela ne se produira pas si facilement avec des enfants bien équilibrés, qui peuvent généralement faire savoir quelles sont leurs limites. Mais les rapports de police montrent que, dans les affaires de pédophilie sont souvent impliqués des enfants à problèmes : enfants abandonnés, peu doués, caractériels, etc. En échange d’un peu d’attention, on peut obtenir d’eux tout ce que l’on veut. Il suffit d’une petite friandise pour les amadouer. Et certains enfants ont même découvert qu’ils peuvent tirer un avantage financier de leurs contacts avec des pédophiles. Il s’en faut de peu pour que de telles relations se transforment en un commerce.

L’enfant et la sexualité :

Par leur comportement ouvert et spontané, les enfants sont souvent capables de franchir de la façon la plus désarmante les barrières défensives et les angoisses paralysantes des adultes. Ils établissent facilement des contacts, sont ingénus, curieux, confiants et bien dans leur peau. Ils n’éprouvent pas encore le besoin de baliser leur terrain et ils franchissent facilement le fossé qui les sépare des adultes.

Ils sont par ailleurs parfaitement capables d’exprimer physiquement leurs sentiments. Ils posent affectueusement la main sur votre genou, viennent se blottir contre vous pour sentir la chaleur de votre corps, veulent s’asseoir près de vous à table, demandent que vous veniez les border dans leur lit, alors qu’à d’autres moments, ils sont tout absorbés dans leurs propres jeux et semblent ignorer votre présence.

Ces caractéristiques constituent le cœur même de la force d’attraction que les enfants exercent sur les pédophiles.

À un moment donné, les enfants découvrent leur propre corps et la différence entre les sexes. Ils se livrent à des jeux sexuels avec d’autres enfants et explorent leurs limites. Mais celui qui viendrait perturber ce processus de croissance en y mêlant sa sexualité d’adulte se tromperait. L’enfant n’est pas encore prêt pour cela. Les enfants ne comprennent pas la signification que les adultes accordent à la sexualité et les émotions qui l’accompagnent : ils ne peuvent pas maîtriser ces choses. Il ne faut donc pas les leur imposer, car elles dépassent leur niveau de développement psychologique. Lorsque quelque chose dépasse un enfant, il se replie immédiatement sur ce qui lui est plus familier. Il faut qu’il puisse le faire. Sinon, ce serait un viol psychique. L’enfant serait déformé avant d’avoir eu la possibilité de se développer et de découvrir ses propres possibilités.

Il ne faut pas, pas exemple, confronter l’enfant avec le tragique de votre existence. Il peut comprendre le chagrin, c’est évident, mais pas l’intensité des sentiments qui l’accompagnent. Il ne faut pas faire voir aux enfants le fond du précipice. Ils peuvent comprendre la solitude, mais pas la sexualité des adultes. Ils n’y comprennent strictement rien. Sans parler de ces fous qui paient les enfants pour leurs complaisances sexuelles, quand celles-ci se déroulent dans un climat de clandestinité.

Celui qui aime vraiment les enfants respecte leur besoin de s’épanouir à leur propre manière et à leur propre rythme, et il cherchera une façon d’exprimer son amour qui stimule les enfants dans leur évolution propre, au lieu de la bloquer.

La nature du pédophile :

Tout être humain a, par nature, besoin d’établir des contacts avec autrui et de déployer ses possibilités. Mais il arrive que ce besoin de contact soit tellement frustré, et que ces talents soient inhibés à tel point qu’ils ne parviennent pas à maturité.

Ainsi, constate-t-on que les pédophiles n’ont pratiquement pas de vrais amis parmi les personnes de leur âge, mais qu’ils se sentent beaucoup plus à l’aise dans les relations verticales, c’est-à-dire avec des personnes plus jeunes ou plus âgées. Chez celles-ci, le sens du territoire à protéger est moins aigu.

En plus de ses propres capacités, l’être humain a besoin, pour pouvoir s’épanouir de façon harmonieuse, de l’aide d’autres personnes et d’un milieu culturel ouvert à ses aspirations. Les dispositions innées et l’influence du milieu sont les facteurs déterminants du développement de tout un chacun. Mais ces deux facteurs sont si étroitement imbriqués qu’il n’est jamais possible d’établir une frontière nette entre l’inné et l’acquis. On ne peut donc pas saisir avec certitude les causes d’un phénomène tel que la pédophilie.

Je me suis toutefois laissé dire qu’aucun facteur génétique n’a pu être mis en évidence jusqu’ici. On peut donc supposer qu’il faudrait plutôt rechercher les causes dans l’éducation et l’influence du milieu, et que les personnes concernées pourraient, avec des appuis extérieurs compétents, s’efforcer de déplacer quelque peu les limites de leurs possibilités érotiques.

Ce qui n’enlève rien au fait que les pédophiles soient sérieusement handicapés par cette facette de leur personnalité, pour la raison que celle-ci n’est pas acceptée par la société et qu’ils sont privés des possibilités de traduire en actes leurs désirs sexuels. La culture environnante ne rend pas les choses plus faciles pour le pédophile. D’une part, elle ne leur permet pas d’exprimer leurs sentiments et leur renvoie une piètre image d’eux-mêmes, mais d’autre part elle incite tout un chacun à satisfaire sans retenu ses pulsions sexuelles, en présentant la sexualité, par exemple, « comme un besoin impérieux et l’abstinence comme un mal. Si on se comporte autrement, on n’est pas libéré ».

Les pédophiles doivent bien comprendre que, sur le plan sexuel, les enfants leur sont interdits. La nature de leurs désirs ne les dégage pas de leurs responsabilités. Ils ne sont pas responsables de leurs désirs, mais de la manière dont ils les assument. Cette responsabilité est la donnée fondamentale qui fait d’un homme un être humain. Les pédophiles n’y font pas exception.

Heureusement, s’ils le désirent, la plupart des gens peuvent développer les autres possibilités qui résident en eux et, par ce moyen, sublimer, dans une certaine mesure, leurs besoins élémentaires. Cela exige un certain sens des réalités et beaucoup d’efforts. Mais l’amour ne saurait se réduire à une seule forme d’expression.

Les relations pédophiles et le droit pénal :

Aux Pays-Bas, les contacts sexuels entre des adultes et des mineurs de moins de seize ans sont passibles de sanctions pénales. Il existe toutefois une politique judiciaire très modérée envers les pédophiles qui s’engagent dans des contacts sexuels. On peut dire que, sur ce plan, le droit pénal est appliqué avec toutes les nuances souhaitables.

À présent qu’une révision de la législation en matière de mœurs est à l’ordre du jour au Parlement, diverses associations insistent pour que l’on modifie l’actuelle interdiction de contacts sexuels avec des jeunes entre douze et seize ans en y introduisant un certain nombre d’exceptions. Elles prônent une dépénalisation pour les cas où le rapport de puissance entre adultes et jeunes se réduit à sa plus simple expression et où les jeunes expriment leur accord pour le contact sexuel sans aucune forme de contrainte. Il s’agirait ici de contacts pédophiles ou homosexuels, et non d’inceste. Elles défendent leur point de vue en faisant appel au droit des jeunes au libre choix et à leur responsabilité propre dans l’acceptation ou le rejet d’une relation sexuelle. Il faudrait protéger dans ce domaine la liberté de décision des jeunes.

C’est, à mon avis, renverser le problème. Ce n’est pas du libre choix des jeunes qu’il s’agit, mais de la responsabilité du partenaire adulte. Pour que les choses soient bien claires, il me paraît préférable de maintenir la loi inchangée et de continuer à l’appliquer de façon nuancée. Dans le cas de contacts sexuels librement consentis entre partenaires du même âge approximatif (par exemple quinze et dix-sept ans), il ne viendra à l’idée d’aucun juge de condamner l’aîné, à supposer qu’une telle relation fasse un jour l’objet d’un procès-verbal.

Mais les adultes doivent rester conscients de leurs responsabilités envers les jeunes, même si ceux-ci prennent l’initiative de solliciter un contact sexuel. La loi pénale peut à cet égard jouer le rôle de garde-fou pour les pédophiles. Tout dépend de la façon dont on voit les choses.

La société a ses propres responsabilités :

Quand un homme découvre qu’il est pédophile, il est généralement poussé à se débrouiller avec ses sentiments dans une totale solitude. Les sentiments qui accompagnent ses désirs ne peuvent être confiés à personne, même pas aux professionnels de l’aide psychologique. Il y a heureusement quelques exceptions à cette règle.

Briser cette solitude peut avoir un effet préventif et curatif. Et la société a donc une responsabilité à assumer dans ce domaine. Il est grand temps qu’elle prenne conscience de cette responsabilité. Deux exemples tragiques me viennent à l’esprit à ce propos.

Dans le premier cas, il s’agissait d’un chef de groupe dans un home pour enfants caractériels. Il était le seul à avoir encore une certaine influence sur quelques garçons particulièrement indisciplinés, avec qui tout le monde soupçonnait qu’il entretenait des rapports sexuels. Étant donné que la direction ne voulait pas couvrir de tels contacts sexuels, mais n’avait aucune solution de rechange pour les garçons en question, le chef de groupe et les garçons furent isolés dans un logement en dehors de l’institution, sans qu’aucune allusion soit faite à l’aspect sexuel de la question. Du fait qu’on n’avait pas osé aborder le fond du problème, la situation échappait à tout contrôle.

Dans le second cas, il s’agissait d’un haut fonctionnaire qui, tout au long de sa carrière, s’était toujours dévoué corps et âme pour les jeunes. Quand on découvrit qu’il entretenait des contacts sexuels avec certains de ses protégés, il fut révoqué sans préavis, comme il se doit. Mais je me demande si l’on n’aurait pas pu éviter toutes ces complications si cet homme, qui avait incontestablement lutté contre ses tendances, avait pu en parler librement avec ses collègues.

Par expérience personnelle, je sais à quel point les pédophiles sont avides de pouvoir parler de leurs préférences sexuelles et combien ils sont reconnaissants à celui qui accepte de dialoguer avec eux de façon ouverte. Toute personne mise en contact avec un pédophile peut jouer un rôle essentiel à cet égard. Non seulement les pédophiles ont besoin de trouver une oreille attentive, mais les enfants aussi doivent pouvoir parler de leurs expériences, et ainsi les assumer de manière positive.

Maître Anneke S.C. VISSER,
Commissaire de Police
Responsable du département de
la police des mœurs et de la jeunesse
La Haye, le 17 août 1986.




Ouvrages consultés :

— In : Strafbare seksualiteit, éd. Van Loghum Slaterus/Tjeenk Willink 1984.
L’article de Lex van Naerssen : Ervaringen met hulpverlening aan pedofielen.
— Han Fortman : Heel de mens, éd. Ambo bv. 1972.
— Monique Möller : Pedofiele relaties, Éd. NISSO/Van Loghum Slaterus 1983.
— Lettre du C.O.C. accompagnant une pétition adressée au ministre de la Justice et aux membres du Parlement hollandais, relative à l’âge légal du consentement sexuel dans la législation pénale.






Ce chapitre, écrit pour le présent ouvrage, a été publié en langue néerlandaise dans Algemeen Politieblad van het Koninkrijk der Nederlanden (Revue générale de la Police du Royaume des Pays-Bas), 136e année, n° 3, 7 février 1987, pp. 56-59.



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Table des matières
Page de titre. En exergue
Remerciements, par le pasteur Joseph Doucé
Sommaire
Préface, par le docteur Jacques Waynberg
Introduction, par le pasteur J. Doucé
I. Témoignages
1) Fragments d’un discours impossible, par Hugo Marsan
2) Interview d’Antonio, par le pasteur J. Doucé
II. Juridique
1) Les relations sexuelles des mineurs selon le droit français, par Pierre Lenoël
2) Pédophilie et responsabilité, par Anneke S. C. Visser
3) La pédophilie en Italie, par Piergiovanni Palminota
III. Dr Edward Brongersma
Biographie du docteur Edward Brongersma
a) Un autre regard
b) L’adieu
c) Un pionnier : Hajo Ortil
d) Le consentement de l’enfant
e) Les pédophiles et la Justice
f) Pornographie et législation
g) Le pédophile devant ses juges
h) Jeunesse et sexualité
i) Pères et fils
j) La situation aux Pays-Bas
IV. Psychologie
La pédophilie : quelques réflexions, par le pasteur J. Doucé
V. Christianisme et pédophilie
L’Église et les pédophiles, par le pasteur J. Doucé
Documents :
a) Lettre aux pasteurs de paroisse d’Églises protestantes néerlandophones de la Belgique, par le pasteur Thijs Weerstra
b) La pédophilie : menaçante ou… non comprise, par le pasteur T. Weerstra
c) À propos de l’enfant, de la sexualité et de la Bible, par le pasteur T. Weerstra
d) Groupe de travail œcuménique pédophile en Flandres
e) Le processus de l’autoacceptation
Vers une pastorale des pédophiles, par le pasteur Alje Klamer
VI. Littérature et pédophilie
Littérature et pédophilie, par Gérard Bach
VII. Aspects du mouvement pédophile
Aspects du mouvement pédophile, chapitre collectif
VIII. Bibliographie et dossier de presse
Bibliographie et dossier de presse
IX. Annexes
a) Index des noms cités
b) Chez le même éditeur
c) Information : C.C.L.
4e page de couverture

Voir aussi

Source

Articles connexes

Notes et références