La pédophilie en question (texte intégral) – VIII-3

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Partie précédente du chapitre (G — L)



MAN, revue :

— N° 2, p. 30 : critique de Quand mourut Jonathan, roman de Tony Duvert.


MANN Thomas : La Mort à Venise, Fayard, Paris, 1976. Livre de Poche, Paris, 1965.


MARCUSE M. : Handwörterbuch der Sexualwissenschaft, Marcus et Weber, Bonn, 1926 (Allemagne).


MARSAN Hugo : Saint-Pierre-des-Corps, Nouvelles, Persona, Paris, 1985.


MASQUES, revue trimestrielle :

— N° 3, hiver 1979-1980, pp. 14-22 : article de Tony Duvert : « Idée sur Narcisse ».

— N° 4, printemps 1980 :
PP. 112-116 : critique de L’Enfant et le pédéraste de B. Lapouge et J.-L. Pinard-Legry.
P. 117 : critique de l’essai de Leïla Sebbar : Le Pédophile et la maman, par Benoît Lapouge.

— N° 5, été 1980, pp. 105-108 : entretien avec Leïla Sebbar.

— N° 11, automne 1981, p. 87 : deuxième procès de Tom O’Carroll, accusé encore une fois de « conspiration pour corrompre les mœurs publiques ». Cette deuxième fois pour avoir parlé à deux garçons en compagnie de deux amis.

— N° 12, hiver 1981-1982 :
P. 119 : Tom O’Carroll, éditeur de la revue P.I.E., vient de gagner son second procès.
P. 152 : critique du roman de Gabriel Matzneff : Ivre du vin perdu.

— N° 13, printemps 1982, pp. 120-122 : interview de Kate Millett : « Ce qui est véritablement important, ce sont les droits des enfants, et non, comme cela a été jusqu’à présent formulé, le simple droit de s’approcher sexuellement des enfants » (p. 121).

— N° de l’automne 1984, p. 177 : cite Libération : Dear Grannie, alias V. M. M., soixante-quinze ans, qui dirigeait depuis trente-cinq ans une école maternelle de la banlieue aisée de Los Angeles, est arrêtée pour viol et violences sexuelles sur 135 enfants de deux à six ans.


MASTERS W. H. et JOHNSON V. E. : Human Sexual Response, Churchill, Londres, 1966 (Angleterre).


MATIN DE PARIS (LE) :

— N° du 21-22 avril 1978 : « Les enfants qui se prostituent ».

— N° du 30 janvier 1980 : S. S., trente-six ans, directeur d’un foyer d’orphelins à Fécamp, abusait de ses pensionnaires : des garçons de onze à seize ans (cité par G. Magazine n° 8, avril 1980, p. 19).

— N° du 15 mars 1980 : rapt de S., un jeune Californien de quatorze ans (il a été rapté il y a sept ans) : il vient de se rendre à la police. « Les photos de S. le montrent pleurant discrètement, l’autre est en taule » (cité par Gai Pied n° 13, avril 1980, p. 5).


MATZNEFF Gabriel :

— Isaïe, réjouis-toi, 1974.

— Les Moins de seize ans, Julliard, 1974.

— Article dans Le Monde du 7-8 novembre 1976 : « L’amour est-il un crime ? » : « Les perturbateurs des moins de seize ans ne sont pas les baisers de l’être aimé, mais les menaces des parents, les questions des gendarmes et l’hermine des juges. »

— Cette camisole de flammes, Table Ronde, Paris, 1976.

— Le Défi, Table Ronde, Paris, 1977.

— Les Passions schismatiques, Stock, 1977. Matzneff propose le mot « philopède » et voit dans le véritable « pédophile » un éveilleur, un guide.

— Vénus et Junon, La Table Ronde, 1979 : « J’ai tendance (parce que cela m’arrange) à confondre la pédérastie hétérosexuelle et la pédérastie homosexuelle. Pourtant, elles se distinguent sur bien des points » (pp. 104-105).

— Lettre de Gabriel Matzneff à Gai Pied, datée du 9 février 1980 et parue dans Gai Pied n° 12, mars 1980, p. 2.

— « Aux Éditions du quai de Gesvres », par Gabriel Matzneff, article paru dans Gai Pied n° 13, avril 1980, p. 6.

— Ivre du vin perdu, roman, La Table Ronde, 1981.

— Interview de Gabriel Matzneff dans Gai Pied n° 31, octobre 1981, p. 33.

— L’Archange aux pieds fourchus, La Table Ronde, 1983.

— « Une trace lumineuse », article de Gabriel Matzneff dans le numéro spécial du Crapouillot sur les pédophiles (n° 73, janvier 1984).

— La Diététique de Lord Byron, La Table Ronde, 1984.

— Un galop d’enfer, La Table Ronde, 1985.


MEILLEUR (LE) :

— N° 459 : à propos du sénateur Caillavet : « Il encourage les homos à séduire les enfants ».

— N° 462 : « Certains homos gagnent deux millions par mois… Ces paumés ont choisi la prostitution. Ils ou elles ont entre treize et seize ans ».


MILANI Milena : Une jeune fille nommée Julien, Stock.
Julien, très délaissée par sa mère, a connu, entre onze et treize ans, un apprentissage « homophile » avec une femme déjà mûre (critique de ce roman dans Arcadie n° 144, décembre 1965, p. 558).


MOLL A. : Das Sexualleben des Kindes, Walther, Berlin, 1909 (Allemagne).


MÖLLER M. : Pedofiele relaties, Van Loghum Slaterus, Deventer, 1983 (Pays-Bas).


MONDE (LE), quotidien :

— N° du 15 octobre 1976 : critique de « Co-ire », album systématique de l’Enfance de René Schérer et Guy Hocquenghem (mai 1976) : Recherches n° 22, 160 p., 36 F.

— N° du 7-8 novembre 1976 : article de Gabriel Matzneff : « L’amour est-il un crime ? »

— N° du 21-22 novembre 1976 : réactions de lecteurs, pour la plupart hostiles, à l’article de G. Matzneff du 7-8 novembre 1976.

— N° du 22-23 janvier 1978 : le mercredi 18 janvier 1978, un ancien séminariste de trente-neuf ans, M. V., enseignant dans un C.E.S. mixte de Saint-Leu-la-Forêt (Val-d’Oise), est inculpé d’incitation de mineurs à la débauche et d’actes impudiques sur des mineurs de son sexe. M. V. est donc accusé d’avoir organisé, à deux reprises, en novembre 1977, des soirées dans sa classe. En outre, il entretenait, depuis plusieurs années, des « relations intimes » avec des garçons qu’il avait connus comme élèves et à l’égard desquels il se serait rendu coupable d’attouchements impudiques.

— N° du 17 février 1978 : critique du livre de René Schérer : Une érotique puérile, Éditions Galilée, 188 p., 44 F.

— N° du 8 novembre 1978 : reproduit la lettre d’un pédéraste adressée au professeur H. P. Klotz, en juillet 1975. Il a subi un traitement (qu’il continue en 1978) : 100 mg de C.P.A. par jour (voir l’ouvrage Hormones et sexualité publié en 1977 par l’Expansion Scientifique (Paris) (Flash Info, Aleph, nov. 1978).
Ce pédéraste a accepté ce traitement après avoir été condamné à deux mois de prison pour actes impudiques sur mineur de son sexe et, trois ans après sa première inculpation, à trois mois de prison ferme. Ayant subi ce traitement (acétate de cyprotérone), M. X. constate :
1) un affaiblissement considérable de l’appétit sexuel.
2) « une sérénité à laquelle depuis de nombreuses années je n’étais pas habitué… ».
Le produit en question n’est toujours pas commercialisé en France. Les cas dont il est fait état sont traités dans le cadre d’une expertise clinique préalable à l’autorisation de mise sur le marché (voir plus haut, p. 117).

— N° du 13 janvier 1979 : une affaire de mœurs découverte au mois de septembre 1978 en Seine-Saint-Denis et révélée partiellement par l’hebdomadaire Minute daté du 10-16 janvier (Le Monde du 12 janvier) a d’ores et déjà entraîné l’inculpation de huit personnes pour attentats à la pudeur sur mineurs de moins de quinze ans, parmi lesquelles on peut citer :
- J. D., quarante-trois ans, agent commercial ;
- A. L., trente ans, ouvrier fraiseur ;
- J.-M. D., trente et un ans, inspecteur des douanes ;
- C. S., cinquante et un ans, ingénieur ;
- et Mme A. L., remise en liberté.
Les autres sont écroués à Fleury-Mérogis. Une enquête de la police américaine, au mois de juin 1978, avait permis aux policiers de la B.S.P. de découvrir les activités de M. J. D.
Une plainte des parents devait déclencher, le 27 septembre 1978, une perquisition au domicile de ce dernier, alors qu’il se livrait précisément à une séance de poses photographiques dans sa cave avec deux jeunes enfants. M. D., l’ « organisateur », était entraîneur bénévole de basket-ball, ce qui lui avait permis de recruter une douzaine de garçons de quatre à dix-sept ans.

— N° du 17 janvier 1979 : le Dr B., médecin de Saint-Denis, à la Réunion, inculpé le 1er décembre 1978 de détournement de mineurs et d’actes impudiques sur mineurs de même sexe, a été remis en liberté le lundi 15 janvier.

— N° du 28-29 janvier 1979 : neuvième inculpation dans l’affaire de mœurs de St-O. : S. D., cinquante-deux ans, chirurgien-dentiste à Chartres, inculpé, jeudi 25 janvier, par M. Pierre Prades, juge d’instruction à Bobigny, pour « attentat à la pudeur sur mineur sans violences ». Six des inculpés ont été incarcérés à Fleury-Mérogis, les trois autres laissés en liberté.

— N° du 31 janvier 1979 : quatre sociétaires d’un club homo de Saint-Étienne arrêtés le 26 janvier et écroués pour avoir commis des « actes impudiques contre nature » sur un mineur. Le président du club, M. M. M., et trois clients ont été inculpés à la suite du dépôt d’une plainte par les parents de l’adolescent.

— N° du 4-5 février 1979 : la police lyonnaise vient de révéler l’arrestation de M. P. D., retraité, président d’une association à L. Il a donc été écroué et inculpé d’incitation de mineur à la débauche. Son nom et certaines photos avaient été découverts parmi les papiers de J. D. M. ; D. présidait aussi une autre association.
Autre inculpation : M. R. M., vingt-huit ans, agent hospitalier, relation de M. D.
Interpellation de Mme M. P., cinquante-huit ans, femme de ménage. On lui reproche d’avoir mis à la disposition de M. les filles de son ami, âgées de six à treize ans, contre rémunération financière.

— N° du 15 février 1979 : arrêté, le 6 février, pour détention et usage de stupéfiants, M. D. L., instituteur à M.-C. (Aude) vient d’être inculpé, en outre, d’actes impudiques sur mineurs de moins de quinze ans du même sexe, d’outrage public à la pudeur. Il aurait reconnu avoir commis ces actes avec deux de ses élèves du cours moyen.

— N° du 27 février 1979 : affaire de St-O. Rappel : arrestation de D., puis de sept autres personnes, dont M. D. M. Tentative de suicide de D. Lettre de D. publiée par Libé du 26-27 janvier 1979. La correspondance de M. D. à permis l’arrestation de M. P. D., ex-agent d’assurances, très connu à Lyon. Inculpée avec MM. D. et M., la mère d’O. L., femme de ménage, qui favorisait les rencontres de celle-ci avec les deux hommes. La correspondance de M. D. a conduit les enquêteurs jusqu’à un chirurgien-dentiste de C., M. S. D., cinquante-deux ans, inculpé d’attentat à la pudeur sur une mineure.

— N° du 28 février 1979 : « S.O.S. Enfants », lancé en septembre 1977 par M. Bertrand Boulin, disparaît.

— N° du 4-5 mars 1979 : des parents d’élèves de Brunoy (Essonne) déposent une plainte contre un instituteur pour « attentat à la pudeur sur mineurs de moins de quinze ans » (des élèves âgés de huit à dix ans). L’instituteur nie.

— N° du 13 mars 1979 : affaire de St-O. : le 9 mars, M. P. D. est remis en liberté.

— N° du 23 mars 1979 : lettre du docteur B. au Monde approuvée par quarante responsables de l’enfance inadaptée de la Réunion.

— N° du 1er avril 1979 : un instituteur de Valence est arrêté, en mars, pour « voies de fait et violences sur moins de quinze ans ». Il se livrait à des actes impudiques sur ses élèves qu’il attirait à son domicile.

— N° du 6 avril 1979, p. 17 : critique de L’Île Atlantique, roman de Tony Duvert, par B. Poirot-Delpech.

— N° du 20 juin 1979 : M. S. S., l’ouvrier municipal de P., a reconnu, dimanche 17 juin, avoir tué, le 11 mai, en voulant le violenter, un enfant de trois ans et demi à C. (Pyrénées-Orientales).

— N° du 23 juin 1979 : rappel. Affaire F. : père de trois enfants, éducateur au service de liberté surveillée du tribunal de grande instance de Melun, homosexuel. Le 30 mars dernier, il avait été condamné pour caresses faites à un garçon de quinze ans et douze lignes de prose vantant les plaisirs de l’amour homosexuel griffonnées dans les toilettes publiques de l’Agora d’Évry. Le 18 juin, Robert F. a de nouveau comparu, mais, cette fois, à huis-clos.

— N° du 5 juillet 1979 : la condamnation de F. est légèrement réduite en appel. En effet, le 2 juillet 1979, la dixième chambre de la cour d’appel de Paris condamne F. à deux ans de prison dont dix mois avec sursis, deux ans d’interdiction de séjour et deux ans de privation des droits civiques et de famille. En première instance, le 30 mars, le tribunal correctionnel d’Évry lui avait infligé deux ans de prison dont six mois avec sursis (Le Monde du 23 juin).

— N° du 11 juillet 1979 : la cour d’appel de Caen vient de condamner M. P. H. éducateur dans une maison d’enfants, dix-neuf ans au moment des faits, à un an de prison avec sursis pour violences à un enfant de moins de quinze ans. En première instance, il avait été condamné à un an de prison ferme.

— N° du 14 juillet 1979 : nouveau procès du Dr B., le 12 juillet, devant la cour d’appel de Saint-Denis-de-la-Réunion.

— N° du 21 juillet 1979 : deux adolescents (quatorze ans) sont assassinés, le 19 juillet, dans la forêt de la Warndt, proche de Creutzwald, après avoir subi auparavant des violences sexuelles. Un troisième garçon du même âge a pu s’échapper et fournir aux policiers le signalement du meurtrier.

— N° du 22-23 juillet 1979 : la cour d’appel de Saint-Denis-de-la-Réunion condamne, le 20 juillet, le Dr A. B. à treize mois de prison avec sursis et 10 000 francs d’amende.
Au sujet des deux adolescents assassinés dans la forêt de la Warndt : le meurtrier présumé est G. B., trente et un ans, sans emploi, vivant chez ses parents. En 1972, il avait été condamné à six ans de prison pour violences sexuelles sur un garçon de douze ans.

— N° du 24 juillet 1979 : G. B., meurtrier de deux adolescents, P. F. et D. T., s’est suicidé, le 22 juillet, au moment où gendarmes et policiers allaient le capturer. Le témoignage de l’adolescent rescapé avait permis aux policiers d’identifier le meurtrier.

— N° du 31 août 1979 : Éveline Laurent fait la critique du nouveau livre de René Schérer : L’Emprise – Des enfants entre nous.
P. 12 : Le Monde parle de « Fous d’enfance – Qui a peur des pédophiles ? », Revue Recherches n° 37.

— N° du 21 octobre 1979, pp. IV-V : les traitements de choc du docteur Skinner : les méthodes aversives (chocs électriques, etc.). « J’ai essayé », dit le docteur Philippe Guilbert. « Moi aussi, c’était avec un pédophile pour lui éviter la prison », se souvient le docteur Jean Cottraux du laboratoire de psychologie médicale de Lyon. Tous affirment qu’il s’agit d’exceptions.

— N° du 15 novembre 1979 : le samedi 27 octobre, à la télévision new-yorkaise, le meurtre d’un jeune garçon de douze ans, trouvé mort à Brooklyn, après avoir été violé et précipité du toit d’un immeuble.

— N° du 4 décembre 1979 : un gardien de la paix du commissariat de Savigny-sur-Orge (Essonne), M. R. P., quarante et un ans, a été inculpé d’attentat à la pudeur sur mineur de moins de quinze ans et d’incitation de mineur à la débauche et écroué, le 1er décembre, à Fleury-Mérogis. C’est en saisissant une lettre écrite par son fils, âgé de quatorze ans, que le père de celui-ci devait découvrir la vérité.

— N° du 12 février 1980 : le directeur d’un foyer d’enfants en difficulté, M. S. S., trente-sept ans, inculpé pour des attentats à la pudeur avec violence sur des mineurs de quinze ans et enfants de moins de quinze ans. L’éducateur a avoué sa faute, le 2 janvier, à deux inspecteurs de la D.D.A.S.S. Le 29 décembre, le petit S., quatorze ans, s’était plaint à la police. Huit autres garçons parlaient à leur tour.

— N° du 5 mars 1980 : parle du procès de John W. G., accusé de trente-trois meurtres. Le procès se déroule à Chicago, puis à Rockford, à cent vingt kilomètres de Chicago. L’affaire a éclaté en décembre 1978 après la disparition de R. P., quinze ans. G. avait aussi été arrêté en 1971, un jeune garçon l’ayant accusé d’avoir voulu abuser de lui (puis la victime avait retiré sa plainte).

— N° du 6 mai 1980 : M. D. D., trente et un ans, animateur d’une M.J.C. a été écroué le vendredi 2 mai 1980. On l’accuse d’avoir commis des actes sexuels avec une trentaine de mineurs âgés de neuf à treize ans. Il avait été licencié en janvier.

— N° du 14 novembre 1980 : critique de L’Enfant au masculin de Tony Duvert.

— N° du 5 avril 1981 : en Suède, depuis 1970, il n’y a pas de censure (sauf dans le cas de la pornographie d’enfants).

— N° du 17 juin 1981 : article d’Isabelle Vichniac : « Tourisme et prostitution des enfants à Sri Lanka » à partir d’un rapport de Terre des Hommes rendu public le lundi 15 juin 1981 par M. Timothy Bond.

— N° du 25 septembre 1981 : critique du livre de Gabriel Matzneff Ivre du vin perdu sous le titre « Le Libertin métaphysique ».

— N° du 17 octobre 1981, p. 27 : le 14 octobre 1981, suicide par pendaison, à la prison de Nîmes, de M. D. S., quarante-huit ans, d’origine portugaise, incarcéré, depuis juin 1980, pour attentat à la pudeur sur mineur de moins de quinze ans.

— N° du 23 octobre 1981 : 140 personnes interpellées, le mercredi précédent, sur commission rogatoire de Mlle Geneviève Brejeon, juge d’instruction à Créteil. À l’origine de cette opération, l’arrestation, le 2 août, de M. P. A., trente et un ans, ingénieur, informaticien, fondateur d’une association qui s’adressait essentiellement à des jeunes garçons de douze à dix-huit ans issus de familles modestes ou souffrant de « handicap intellectuel léger » (en fait P. A. était seulement un « membre » de cette association depuis 1978).

— N° du 24 octobre 1981 : dix personnes ont été inculpées, le jeudi 22 octobre 1981 d’ « attentat à la pudeur sur des mineurs de moins de quinze ans » et écrouées. Déjà, le 20 octobre, avait été interpellé M. R. V., cinquante-cinq ans, prêtre, desservant plusieurs paroisses. M. V. a été écroué à Foix. Le lendemain, M. R. I, cinquante ans, postier, a été écroué à Montauban.

— N° du 27 octobre 1981 : M. Yves Lesec, procureur de la République à Créteil (Val-de-Marne) s’étonne des proportions prises dans la presse par l’affaire du réseau de prostitution de jeunes garçons.
Il y a seulement trois personnes inculpées. En province, il s’agit de procédures parallèles :
- R. V., curé d’A. ;
- R. L, postier (Tarn-et-Garonne) ;
- J. M. (Avignon) ;
- A. N. (Annecy) .
- N. G. (Quimper).

— N° du 4 novembre 1981, p. 9 : à la quinzième chambre correctionnelle de Bobigny, Seine-Saint-Denis, à huis clos, depuis le 2 novembre, J. D., quarante-six ans, répond d’attentats à la pudeur (fellations, sodomisations, pratiques coprophagiques, accouplements collectifs, masturbations réciproques) sur des enfants de six, sept ou neuf ans, pour la plupart originaires de familles de travailleurs immigrés. Ce représentant en armes et articles de sport, divorcé en 1975, père de deux fillettes, âgées aujourd’hui de onze et quatorze ans, a été interpellé le 27 septembre 1978 en pleine séance de photos. Dans ses moments de loisirs, il était l’accompagnateur bénévole d’une équipe juniors de basket-ball d’une municipalité.

— N° du 2 décembre 1981, p. 11 : deux affaires de « ballets bleus » :
- Six ans de prison pour J. D., quarante-six ans, condamné, le 30 novembre 1981, à cette peine agrémentée de 250 000 F de dommages et intérêts.
- Inculpations à Colmar : Y. W., débitant de tabac, trente ans, et Charles B., vingt et un ans, qui est soupçonné d’avoir recruté des clients jusqu’à Fribourg, en R.F.A., pour des jeunes de quatorze à seize ans.

— N° du 4 décembre 1981, p. 25 : opinion de Claude Sarraute sur l’émission « Les trottoirs de Manille ».

— N° du 5 décembre 1981, p. 26 : M. Fillioud rend publique sa lettre au président de TF1 sur « Les trottoirs de Manille ».

— N° du 17-18 janvier 1982, p. 7 : le 15 janvier 1982, la cour d’assises de la Seine-Saint-Denis, à Bobigny, condamne cinq hommes et une femme accusés « d’attentats à la pudeur sans violence sur des mineurs de moins de quinze ans », considérés comme des complices dans une affaire de « ballets bleus » de 1974 à 1978 :
- J.-M. D., trente-trois ans, inspecteur des douanes : cinq ans de prison ;
- V. S., cinquante-trois ans, ingénieur : dix-huit mois avec sursis ;
- M. L., sa femme, vingt-neuf ans : deux ans avec sursis ;
- D. M., vingt-quatre ans, chauffeur-livreur ;
- et M. S., vingt ans, imprimeur : dix-huit mois et un an de prison avec sursis.
Les jurés se sont montrés plus sévères que l’avocat général.

— N° du 27 janvier 1982 : « Les trottoirs de Manille » représenteront TF 1 au Festival International de Monte-Carlo du 5 au 13 février 1982.

— N° du 28 janvier 1982, p. 12 : article d’Isabelle Vichniac sur l’exploitation sexuelle des enfants (deux millions) à travers le monde, qui se fonde sur le dernier numéro de « Forum d’Idées », publié par l’UNICEF (article de MM. Densen-Gerber et Hutchinson) et sur l’alerte donnée par le Bureau International du Travail, après la société anti-esclavagiste de Londres et l’Église Catholique, aux Philippines.

— N° du 11 février 1982 : une affaire gênante pour le Pasteur Paisley : il aurait été informé des activités du foyer de Kincora, dès octobre 1973 (délits sexuels sur des mineurs et prostitution enfantine).

— N° du 16 février 1982, p. 20 : récompense accordée par le 22e festival de télévision de Monte-Carlo au document sur « Les trottoirs de Manille ».

— N° du 6 avril 1982, p. 12 : article consacré au travail des enfants et au rapport annuel de la commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie et le Pacifique, publié à Bangkok. Il y a des enfants vendus à des maisons de prostitution, brutalisés et privés de liberté.

— N° du 28 mai 1982, p. 10 : vaste opération de police déclenchée, les 25 et 26 mai, à travers la France sur commission rogatoire, soixante-treize personnes interpellées et soupçonnées d’appartenir à un réseau d’amateurs de photographies et de films pornographiques mettant en scène de jeunes enfants des deux sexes.

— N° du 5 juillet 1982 : Washington : le ministère de la Justice américain annonce, le 1er juillet 1982, l’ouverture d’une enquête sur une affaire de mœurs mettant en cause une dizaine de membres du Congrès (relations homosexuelles avec des jeunes « pages » du Capitole, garçons âgés de seize à dix-huit ans).

— N° du dimanche 29 août 1982, p. 11 : lettre d’un lecteur, pédéraste et instituteur, syndicaliste aussi, intitulée : « Je n’irai pas à Manille ». Il condamne l’exploitation commerciale des enfants. Il s’abstient de relations sexuelles avec de jeunes garçons et se fait psychanalyser.

— N° du 29-30 août 1982, p. 4 : un ancien garçon de courses du Congrès, M. L. W., reconnaît, le 27 août, lors d’une conférence de presse dans sa ville natale de Little Rock (Arkansas) qu’il avait menti, le mois dernier, lorsqu’il avait affirmé que des membres du Congrès avaient des relations homosexuelles avec les jeunes gens appelés pages.

— N° du 31 août 1982, p. 6 : en dépit de la rétractation de M. L. W., la commission de l’éthique de la Chambre des Représentants annonce, le samedi 28 août, qu’elle poursuivra son enquête sur d’éventuelles relations homosexuelles entre des membres du Congrès et les jeunes gens appelés pages.

— N° du 17-18 octobre 1982 : un trafic de photographies pornographiques dans un centre pour jeunes handicapés.

— N° du 19 octobre 1982 :
P. 13 : une lettre de René Schérer.

— N° du 22 octobre 1982, p. 13 : lettre de René Schérer.
Les parents d’enfants confiés au Coral créent une association pour aider les responsables des lieux de vie inculpés et écroués.

— N° du 24-25 octobre 1982 :
Le directeur d’un foyer à Marseille, M. R. P., quarante-cinq ans, inculpé d’attentat à la pudeur sans violence sur mineurs de moins de quinze ans, est écroué le 22 octobre à la prison des Baumettes.

— N° du 26 octobre 1982, p. 12 : M. Defferre évoque l’affaire du Coral à R.M.C. Midi, le dimanche 24 octobre.

— N° du 27 octobre 1982 : article de Christian Colombani intitulé « Déviations ».
P. 11 : deux hommes âgés de quarante-quatre et trente-quatre ans qui vivaient dans une « communauté familiale » du Maine-et-Loire sont inculpés d’attentats à la pudeur sur mineurs de moins de quinze ans et écroués à Angers.

— N° du 28 octobre 1982 :
P. 25 : « Sauver les lieux de vie » : organisation d’une conférence de presse à Paris, le 25 octobre 1982.

— N° du 30 octobre 1982, p. 20 : mise en liberté, sous contrôle judiciaire, du docteur A. C., psychiatre de trente-cinq ans, placé sous mandat de dépôt le 18 octobre 1982.

— N° du 31 octobre-1er novembre 1982 :
Témoignage Chrétien daté du 1er-7 novembre 1982 : « Coral : nous accusons ! » « Il y a eu des cas de pédophilie au Coral et dans certains lieux de vie. »

— N° du 14-15 novembre 1982, p. 9 :
Inculpation d’excitation de mineurs à la débauche et d’attentat à la pudeur sans violence sur des enfants de moins de quinze ans, M. P. R., vingt-deux ans.

— N° du 18 novembre 1982, p. 9 : les lieux de vie et l’affaire du Coral : une « campagne » et une enquête par Christian Colombani.
P. 12 : entretien de Mme Georgina Dufoix. « Les lieux de vie et l’affaire du Coral » par Christian Colombani.

— N° du 21-22 novembre 1982 : lettre de René Schérer au Monde.

— N° du 8 janvier 1983, p. 10 : à Nîmes, manifestation de soutien aux inculpés des lieux de vie.

— N° du 10 janvier 1983, p. 7 : remise en liberté des personnes appartenant au comité de soutien aux inculpés de l’affaire du Coral, interpellés après l’évacuation, vendredi 7 janvier, du Palais de justice de Nîmes.

— N° du 14 janvier 1983, p. 10 : un psychologue de trente-neuf ans, J.-P. C., d’un institut médico-pédagogique (où se trouvent scolarisés des infirmes atteints de troubles mentaux légers) est inculpé de « viols sur mineurs par personne ayant autorité et attentats à la pudeur ». Il reconnaît s’être livré à des attouchements, mais il nie l’accusation de viol.

— N° du 22 janvier 1983 :
P. 12 : une page entière sur les suites de l’affaire du Coral. Articles de Christian Colombani, Jean-Yves Nau, etc.

— N° du 28 janvier 1983, p. 19 : critique de L’Archange aux pieds fourchus de Gabriel Matzneff par Bernard Alliot.
P. 11 : trois affaires de mœurs :
- G. M., chauffeur-livreur, quarante ans, habitant Paris, inculpé d’attentats à la pudeur et écroué à la maison d’arrêt de Fresnes, le 29 janvier 1983 (il avait hébergé A., dix ans et P., treize ans).
- Un professeur de mathématiques d’un lycée, trente ans, marié et père de deux enfants, et son ami de vingt ans, écroués. Ils sont accusés d’avoir abusé d’un des élèves de cet établissement, une jeune fille d’origine maghrébine, âgée de quinze ans.
- Le 2 février 1983, près de trois cents personnes manifestent devant le palais de justice de Troyes contre le maintien en détention de P. D., vingt-six ans, marié, père d’un enfant, accusé de s’être livré à des attouchements sur quatre fillettes fréquentant l’école.

— N° du 10 février 1983, p. 28 : le 9 février 1983, Mme S. doit comparaître devant le juge d’instruction au sujet de l’affaire l’opposant à M. G., animateur d’un centre social, d’Aix-en-Provence, faussement accusé de pédophilie (accusation reprise par Minute, en son temps, comme de bien entendu ! ! !).

— N° du 16 février 1983, p. 10 : circulaire Georgina Dufoix du 27 janvier 1983 réglementant les « placements d’enfants en structures d’accueil non traditionnelles », autrement dit les « lieux de vie ».

— N° du 17 février 1983 : C. S. répond, le 15 février, à la circulaire du secrétariat d’État à la Famille réglementant les « lieux de vie ».

— N° du 26 février 1983, p. 20 : M. C. S., du Coral, libéré le 23 février 1983 et placé sous contrôle judiciaire, donne une interview au Matin de Paris. Il réaffirme « qu’il n’y a rien dans le dossier ».

— N° du 5 mars 1983, p. 13 : T. D., directeur d’un centre privé pour adolescents en difficulté est incarcéré, le 3 mars 1983, à la prison de Meaux. Cet auteur présumé d’attentats à la pudeur, sans violence, sur mineurs, soupçonné également d’usage de drogue, a été accusé par plusieurs pensionnaires âgés de quatorze à dix-huit ans d’actes de pédophilie, lors d’un séjour à Hossegor (Landes) dans un établissement de vacances dépendant du centre.

— N° du 30 mars 1983, p. 11 : « Témoignages » par Bruno Frappat.
Il ironise à propos du colloque sur les risques du métier, réuni par le S.N.I. et qui soulignait la FRAGILITÉ DES TÉMOIGNAGES ENFANTINS. « On ne retiendrait comme valides que les témoignages d’adultes, ce qui réglerait définitivement la question de la pédophilie ».
P. 12 : « Instituteurs et affaires de mœurs : les risques du métier ».

— N° du 3-4 avril 1983, p. 9 : le 29 mars 1983, M. R. H., cinquante-six ans, moniteur de colonie de vacances, inculpé d’attentat à la pudeur sans violence sur des enfants de moins de quinze ans et d’incitation de mineur à la débauche aurait été un certain temps éducateur dans un « lieu de vie » de l’Ariège.

— N° du 4 août 1983, p. 14 : le 1er août 1983, un éducateur spécialisé de l’union départementale des associations familiales du Val-de-Marne, chargé de la gestion des aides sociales aux familles démunies, est inculpé de « viol et attentat à la pudeur sur mineur de moins de quinze ans » et écroué. Il a reconnu avoir violé une dizaine de garçons de onze à dix-sept ans.

— N° du 9 février 1984, p. 10 : le 7 février 1984, vers 15 heures, on découvre le corps d’un enfant, sodomisé et étranglé, François G., dix ans, dans un bosquet du parc Jouvet à Valence.

— N° du 5-6 août 1984, p. 7 : deux moniteurs d’un centre d’éducation surveillée de Royat inculpés pour « incitation de mineur à la débauche et attentats à la pudeur sur mineurs de moins de quinze ans ».

— N° du 10-11 février 1985, p. 20 : un éducateur parisien de la D.D.A.S.S. (Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale), M. M. M. est écroué, le 7 février 1985, après avoir été inculpé de tentative de viol et attentats à la pudeur sur mineurs de moins et de plus de quinze ans. Il est, en outre, inculpé, d’infraction à la législation sur les stupéfiants.
Quant aux mineurs, il s’agissait de deux frères âgés de dix et quatorze ans et d’un autre garçon de quinze ans.

— N° du 5 mars 1985, p. 44 : un juge de Floride condamne un homme coupable d’attentat à la pudeur sur un gamin de sept ans à faire vingt-cinq lignes pendant onze ans, ce qui l’oblige à recopier 14 000 fois la phrase : « Je ne toucherai plus à d’autres gens. »

— N° du 24 avril 1985, p. 12 : J. P., vingt-trois ans, ravisseur d’un enfant âgé de sept ans, L. A., retrouvé dans la soirée du vendredi 19 avril à Paris, reconnaît, lundi 22 avril, avoir tué un autre enfant, H., quatre ans et demi, enlevé le 27 juillet dernier dans un square parisien et retrouvé mort, deux mois plus tard, à Torcy (Seine-et-Marne). Il a aussi reconnu avoir commis une soixantaine de viols sur mineurs de moins de quinze ans depuis juin 1984. J. P. a été inculpé et écroué.

— N° du 29-30 septembre 1985, p. 8 : J.-M. D. inculpé de viol par personne ayant autorité sur mineurs de moins de quinze ans et d’attentats à la pudeur par contrainte, violence ou surprise, à la suite de la plainte des parents de l’un des élèves de l’I.M.P. Saint-Antoine à Chinon.

— N° du 8 octobre 1985, p. 16 : Le Monde revient sur l’inculpation de J.-M. D., l’un des fondateurs de la jeune chambre économique du département qui avait tenu la permanence d’un parti politique de Chinon lors de l’élection présidentielle de 1981.

— N° du 19 mars 1986, p. 16 : le speaker (président de la Chambre des Communes) interrompt, le 17 mars 1986, M. Geoffrey Dickens qui s’apprêtait à révéler l’identité d’un pasteur soupçonné d’avoir commis un attentat à la pudeur sur un garçon de onze ans. La semaine dernière, il avait donné l’identité d’un médecin auteur prétendu d’un viol sur une fillette de huit ans. En 1981, il avait désigné un ancien diplomate impliqué dans un spectacle pornographique avec enfants.

— N° du 22 avril 1986, p. 10 : parle du congrès d’Angers qui a consacré une large place aux sévices sexuels et aux cas d’inceste : des fillettes d’une dizaine d’années violées par leur père avant d’entretenir avec lui des relations suivies. À l’adolescence, ces relations cessent et les réactions de la victime peuvent aller de la tentative de suicide à la prostitution en passant par la drogue. Frigidité, stérilité, délires et hallucinations se manifestent aussi.

— N° du 16 août 1986, p. 16 : le 14 août 1986, à la suite des déclarations d’une fillette de cinq ans, M. A.-G. R., trente-six ans, est inculpé d’attentat à la pudeur sur mineur de moins de cinq ans. Il avait été mis en liberté sous contrôle judiciaire, il y a un an, après avoir été inculpé de l’enlèvement du petit L. J., six ans, le 13 mars 1986, à Saint-Martin d’Hères (Isère). Celui-ci n’a jamais été retrouvé.

— N° du 9 septembre 1986, p. 2 : un inculpé, A.-G. R., trente-six ans, employé de Grenoble, incarcéré le 14 août dernier, à Fresnes, pour une affaire d’attentat à la pudeur sur une fillette de cinq ans — ce qu’il nie — et qui reste inculpé pour l’enlèvement du petit L. J., six ans, fait, depuis, une grève de la faim.

— N° du 11 septembre 1986, p. 13 : un journaliste du Quotidien de Paris, répondant à une annonce diffusée dans une rubrique spécialisée du MINITEL, a découvert un réseau qui sert d’entremetteur à des pédophiles du sud de la France. Les remous provoqués par ces faits ont conduit la société qui détient l’ordinateur-serveur à fermer son service.

— N° du 8 octobre 1986, p. 36 : remise en liberté, sous contrôle judiciaire, le 7 octobre, de M. A.-G. R., employé à G., inculpé d’attentat à la pudeur sur mineur de moins de quinze ans.

— N° du 8 janvier 1987, p. 4 : allusion à la prostitution des enfants des rues, aux Philippines.


MONESI Irène : Les Banderilles, édition Corréa : relation entre un homme adulte et un jeune garçon de quinze ans, Vincent et Kai, racontée par la femme qui les a mis en rapport (critique dans Arcadie n° 90, pp. 357-358).


MONNEREAU Alain : La Castration pénitentiaire, Droit à la sexualité pour les prisonniers, Éd. Lumière et Justice, Paris, 1986 (y est évoqué le problème des pédophiles en prison).


MONTHERLANT H. de :

— La Ville dont le prince est un enfant, Gallimard, Paris, 1967.

— Les Garçons, Gallimard, Paris, 1969.

— Avec R. PEYREFITTE : Correspondance, Laffont, Paris, 1983.


MUSAPH H. : Pedofilie, dans : Nederlands Tijdschrift voor Geneeskunde 124, 51, 1980, pp. 2161-2164 (Pays-Bas).


MUSIL Robert : Les Désarrois de l’élève Toerless, Seuil, Paris, 1980.





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Table des matières
Page de titre. En exergue
Remerciements, par le pasteur Joseph Doucé
Sommaire
Préface, par le docteur Jacques Waynberg
Introduction, par le pasteur J. Doucé
    I. TÉMOIGNAGES
1) Fragments d’un discours impossible, par Hugo Marsan
2) Interview d’Antonio, par le pasteur J. Doucé
    II. JURIDIQUE
1) Les relations sexuelles des mineurs selon le droit français, par Pierre Lenoël
2) Pédophilie et responsabilité, par Anneke S. C. Visser
3) La pédophilie en Italie, par Piergiovanni Palminota
    III. Dr EDWARD BRONGERSMA
Biographie du docteur Edward Brongersma
a) Un autre regard
b) L’adieu
c) Un pionnier : Hajo Ortil
d) Le consentement de l’enfant
e) Les pédophiles et la Justice
f) Pornographie et législation
g) Le pédophile devant ses juges
h) Jeunesse et sexualité
i) Pères et fils
j) La situation aux Pays-Bas
    IV. PSYCHOLOGIE
La pédophilie : quelques réflexions, par le pasteur J. Doucé
    V. CHRISTIANISME ET PÉDOPHILIE
L’Église et les pédophiles, par le pasteur J. Doucé
Documents :
a) Lettre aux pasteurs de paroisse d’Églises protestantes néerlandophones de la Belgique, par le pasteur Thijs Weerstra
b) La pédophilie : menaçante ou… non comprise, par le pasteur Th. Weerstra
c) À propos de l’enfant, de la sexualité et de la Bible, par le pasteur Th. Weerstra
d) Groupe de travail œcuménique pédophile en Flandres
e) Le processus de l’autoacceptation
Vers une pastorale des pédophiles, par le pasteur Alje Klamer
    VI. LITTÉRATURE ET PÉDOPHILIE
Littérature et pédophilie, par Gérard Bach
    VII. ASPECTS DU MOUVEMENT PÉDOPHILE
par Maurice Balland, Érick Pontalley, etc.
Introduction. – I, Pays-Bas, Belgique, France
II, Allemagne. – III, Suisse. – IV, Angleterre. – V, Pays scandinaves. – VI, États-Unis
VII, Position de l’I.L.G.A. – VIII, Pedophile Information Pool
    VIII. BIBLIOGRAPHIE ET DOSSIER DE PRESSE
par Pierre Fontanié et Maurice Balland
A — F (Abu-Nuwas → Franco)
G — L (Gagnon → Louÿs)
M (Man → Musil)
N — Z (Nabokov → Ziegler)
    IX. ANNEXES
a) Index des noms cités
b) Chez le même éditeur
c) Information : C.C.L.
4e page de couverture

Voir aussi

Source

Articles connexes

Notes et références